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La Polyclinique Côte Basque Sud investit pour l’avenir

À Saint-Jean-de-Luz, l’établissement de santé privé réalise des travaux majeurs pour se moderniser, mais aussi pour sécuriser et faciliter la prise en charge des patients.
Des chirurgiens de la Polyclinique Côte Basque Sud, à Saint-Jean-de-Luz.Polyclinique Côte Basque Sud
Ce chantier représente un investissement très significatif pour la clinique, avec un budget total de six millions d'euros. Les travaux commenceront prochainement et s’étaleront sur douze mois.

Pour célébrer ses 30 ans, la Polyclinique Côte Basque Sud s’offre un gros lifting plus que mérité ! Après une première série de travaux et la réalisation d’une extension de 1.000 m2 en 2023 (lire notre article), l’établissement de santé poursuit sa transformation et prépare les 30 prochaines années.

Créée en 1992, la clinique n'a donc cessé de se développer et de se moderniser pour offrir aujourd'hui une prise en charge médicale et chirurgicale complète et de qualité à ses patients. L’établissement privé indépendant est aujourd’hui un acteur incontournable de la santé au Pays basque.

La Polyclinique Côte Basque Sud met l'accent sur une prise en charge personnalisée et de proximité. Elle répond de ce fait aux besoins de son bassin de vie, grâce à plus de 20 spécialités médicales et chirurgicales, telles que l’orthopédie, l’urologie, le viscérale, la gastro-entérologie, la pneumologie, la cardiologie, la gynécologie, l'oncologie, la dermatologie…

Elle dispose également d’un service d’urgence (12.500 passages en 2023) et d’une importante unité de gériatrie, ainsi que d’une unité de gériatrie aiguë dédiée au séjour de courte durée, pour réaliser des examens complets.

Améliorer la qualité de travail et de soin 

Les enjeux de ce chantier sont considérables : améliorer les infrastructures, afin de répondre aux dernières normes sanitaires ; réduire les dépenses énergétiques ; améliorer les conditions de travail des professionnels de santé, ainsi que l'ensemble du processus de prise en charge des patients ; optimiser la gestion des déchets et de l'approvisionnement. 

« Nous avons comme ligne directrice l’amélioration de nos prises en charge et des conditions de travail. Pour cela, nous refaisons tout de A à Z. Nous allons apporter davantage de lumière naturelle, acheter de nouveaux équipements [NDLR : deux millions du budget total seront alloués à ce poste], sécuriser nos circuits et augmenter la surface du bloc opératoire», énumère Guillaume Boivin, responsable immobilier et technique au sein de la Polyclinique.

Les travaux comprendront plusieurs volets. Les blocs opératoires vont être modernisés et deux salles supplémentaires vont être créées, ce qui portera leur nombre à sept permettant ainsi de répondre à la demande sur le territoire. Ensuite, la salle de réveil, en particulier celle dédiée aux anesthésies loco-régionales, seront étendues, tout comme la zone d'endoscopie, qui sera également entièrement rénovée.

« Nous sommes en train de créer le bloc opératoire de demain, pour couvrir les 20 prochaines années. Il sera spécialement adapté à notre pratique de clinique de proximité à taille humaine. Le principal objectif étant d’améliorer à la fois le confort des praticiens et celui des patients », assure Guillaume Boivin.

Parallèlement, la Polyclinique Côte Basque Sud développe une politique d'amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins pour ses patients. Elle est certifiée auprès de la Haute Autorité de Santé (HAS) et a obtenu la certification A. « Régulièrement, cette dernière visite nos locaux pour réaliser un audit de certification. La confidentialité des patients est l’un des critères impératifs. Au travers de ce chantier, nous voulons nous améliorer sur cette thématique très importante », note-t-il.

Le service des urgences de la polyclinique aura lui aussi des améliorations. Cette étape permettra une meilleure confidentialité et prise en charge des patients. En effet, les box de consultations seront partiellement fermés et les différentes zones seront réaménagées afin d’apporter davantage de confidentialité auprès des patients.

« Actuellement, nos urgences sont un vrai hall de gare : de nombreux visiteurs y entrent pour accéder à d’autres services. L’idée est de sécuriser cette partie, avec un service dédié uniquement aux urgences », explique Guillaume Boivin. 

La polyclinique restera ouverte pendant toute la durée de ce chantier, ce qui va occasionner quelques gênes : au-delà du bruit, le circuit des patients sera modifié en fonction de l’évolution des travaux, et impactera probablement la prise en charge de ces derniers. Mais Guillaume Boivin l’assure « la sécurité et l’hygiène seront surveillées de près ». Et tout sera fait pour accueillir au mieux les patients.

Noémie Besnard

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