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Publié le Mis à jour le

ENTREPRISE D’ICIJean Boyer, champion landais des spiritueux

Reprise en 2015 par Dominique Ribéreau-Gayon, la société élabore, met en bouteille et commercialise des spiritueux de toutes sortes depuis Saint-Geours-de-Maremne…
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L’entreprise approvisionne un réseau de 1.500 clients, majoritairement des cavistes indépendants, répartis dans toute la France. Après une année en dents de scie, Dominique Ribéreau-Gayon espère que les fêtes de fin d'année et l'année 2021 seront meilleures.

Créée en 1994, la distillerie artisanale Jean Boyer, basée à Saint-Geours-de-Maremne, a toujours disposé d’un savoir-faire dans l’élaboration de pastis et dans l’importation et l’assemblage de whiskies écossais qu’elle sélectionne et met en bouteille. Depuis, ses gammes se sont étoffées de rhums, de whiskies français, de gins et d’eaux-de-vie, toujours patiemment sélectionnés. Elle réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 2,3 millions d’euros (HT), en décroissance à cause du Covid.

A vrai dire, au moment du premier confinement, l'entreprise à du complètement arrêter son activité, et ses revenus étaient alors en chute libre. La perte avoisinait les 70%. Une reprise légère en mai, suivie d'une explosion en juin, au déconfinement, qui a permis de stabiliser le tout et à la société de rentrer, tout juste, dans ses frais.

Une saga inattendue…

Sur l'actuel site de l'entreprise, Jean Boyer, fondateur de cette dernière, avait initialement fondé une communauté religieuse. C'est lors de la création de restaurants, dont les prix étaient très abordables, que le whisky est venu croiser la vie de cet homme.

Il proposait alors, dans ses restaurants, une liqueur que les visiteurs appréciaient. Puis, un jour, il décide de changer, et d'opter pour une gamme de qualité. Le succès est immédiat, et Jean Boyer est dévalisé par les clients.

Il se renseigne sur le mode de fonctionnement des Ecossais, dont les whiskies sont une référence mondiale. Dans les années 1970, il se lance dans la mise en bouteille et la distribution de scotch, avant de fonder, en 1994, la société Jean Boyer que l'on connaît de nos jours.

Une réorganisation efficace…

Dominique Ribéreau-Gayon, après 20 années passées dans la Maison Johanès Boubée, a repris Jean Boyer il y a cinq ans. Il cherchait une entreprise du secteur des vins et spiritueux, de petite taille (une quinzaine de salariés à l'époque), dans le Sud-Ouest et surtout bien positionnée en termes de qualité des produits. C’est la Banque Pouyanne, partenaire historique de l’entreprise, qui l’a accompagné dans cette reprise et se trouve depuis à ses côtés dans ses projets d’investissement.

En effet, l’entreprise a dû investir, d’une part pour se mettre en capacité de mieux réagir face aux pics de commandes, et d’autre part dans la réorganisation de son entrepôt logistique (environ 1.000 m2) afin d’y gérer un nombre croissant de références.

Le premier objectif du repreneur a été « d’organiser la montée en compétence des équipes et leur permettre de prendre une plus grande autonomie dans la gestion de leur travail ». Autrement dit, il s’agissait de décentraliser un peu un management très resserré, et par là le pilotage opérationnel de l’activité. Dans le cadre de remplacements et de créations de poste, la société a en outre recruté 4 personnes.

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