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    Le Biarritz Olympique en finale : J-2

    L’ambiance monte, monte, monte du côté de la cité balnéaire avec des Rouge & Blanc qui ont redonné des couleurs à tout le monde…
    BOPB RUGBY 4
    Les dirigeants, le staff et les joueurs ne s’emballent pas pour autant : ils sont concentrés sur l’objectif de retrouver l’élite du rugby français, dès samedi.

    C’est l’honneur de tout ce groupe d’avoir réussi à redonner du rêve aux Biarrots et aux supporters de ce club mythique, après des périodes très difficiles et face à des critiques souvent infondées. On rappelle que le BO a été sauvé in-extremis d’une descente en divisions amateurs, en 2018, pour des raisons financières.

    C’est Louis-Vincent Gave (Gavekal) qui a injecté des sommes considérables pour renflouer le club, puis pour lui donner les moyens de retrouver de l’ambition. Depuis, Jean-Baptiste Aldigé, président du BO, a réussi à reconstruire une équipe de haut niveau, contre vents et marées.

    Le BO, en plus d’un duo d’entraîneurs de premier plan, Nicolas Nadau et Shaun Sowerby, peut compter sur plusieurs joueurs expérimentés et de haut niveau autour de Steffon Armitage, dont nous avons déjà souligné le rôle majeur sur le terrain et en dehors.

    Un autre homme clé, l’ancien All-Black (30 ans, 2 sélections), Francis Saili. Depuis son arrivée sur la côte basque, il s’est imposé au centre de l’attaque par sa puissance, sa capacité à faire briller les autres et sa lecture du jeu.

    D’autres complètent la colonne vertébrale du BO, comme : l’ailier Steeve Barry, meilleur marqueur d’essais (8) ; le 3e ligne irlandais, capitaine de touche, Dave O’Callaghan ; le polyvalent 2e ou 3e ligne, Johnny Dyer, international fidjien ; ou encore le 2e ligne international canadien Evan Olmstead.

    A suivre aussi : Yvan Watremez, James Hart, Johan Aliouat et Ilian Perraux qui devraient être remis de leurs blessures.

    Enfin, ces phases finales ont confirmé le facteur X du BOPB, l’ailier néo-zélandais (25 ans). Repêché au dernier moment comme remplaçant en barrage, il a crucifié Grenoble avec 3 essais, avant de signer l’essai de la victoire à Vannes par une fulgurance improbable après la sirène.

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