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COUP DE CŒURTerritoires Communs, un campus rural inédit

A Saint-Julien-en-Born et Mézos, La Smalah, café associatif, est porteur d'un projet en faveur des jeunes pour leur donner plus de chances d'atteindre des études supérieures...
Territoires Communs 5
La démarche est soutenue par de nombreux acteurs locaux, et entièrement financée par les institutions partenaires.

A l'occasion d'une rencontre organisée ce mardi 25 mai au café associatif La Smalah, Vincent Péchaud, directeur du projet, son équipe et la douzaine d'élèves qui compose la première promo de ce campus, ont présenté un manifeste, fruit de plus de 35 heures de travail.

« Ce manifeste représente les prémices, mais aussi les fondements de notre dessein. Il a été distribué aux personnes présentes, envoyé à nos partenaires, et pourquoi pas à nos ministères ? », commence Vincent Péchaud.

« C'est pour nous une manière de faire entendre un point de vue trop peu audible encore : celui des jeunes de territoires ruraux qui veulent pouvoir accéder à des études supérieures, à des formations innovantes, sans être obligés d'aller dans les grandes villes »

« C'est pourquoi nous avons créé Territoires Communs. C'est un dispositif de remobilisation et de formation pour les 18-30 ans porté par La Smalah et un consortium d'acteurs sur le terrain », continue-t-il

Un campus rural unique en son genre, qui ne coûtera rien aux étudiants. « La formation est entièrement prise en charge. Il n'y a aucuns frais, et les élèves pourront bénéficier du statut de stagiaire de la formation professionnelle et être rémunérés entre 300 et 600 euros selon les profils », peut-on lire sur le site internet.

Une situation possible grâce à la participation financière d'institutions locales : la DREETS, la Région Nouvelle-Aquitaine, l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, le Département des Landes et la Fondation Orange.

Les douze premiers bénéficiaires de ce nouveau campus bénéficieront d'un programme repensé, pour remettre les sciences humaines au coeur du numérique : deux axes majeurs pour Territoires Communs.

« Notre objectif aujourd'hui est de faire rentrer plus de sciences sociales dans ce cursus. Nous souhaitons mettre en œuvre une certaine pédagogie et des temps de formation qui permettent aux jeunes d'acquérir une véritable culture numérique qui ne soit pas que technique ».

« A travers les savoir-faire professionnels de notre association (l'inclusion, le numérique, l'artisanat, etc.), ses lieux (un café associatif, un atelier de fabrication et un espace de formation) et son collectif, Territoires Communs propose un parcours pour, avant tout, reprendre confiance, puis trouver une activité, un emploi ou une formation certifiante ».

Une formation pré-qualifiante d'un peu plus de 6 mois appelée « Numérique et territoire » permet aux jeunes d'acquérir des compétences numériques valables dans tous les métiers, mais aussi de se former à une spécialité.

« Cette année, nous avons proposé l'artisanat et le numérique, au choix. Demain, nous pourrions imaginer une spécialité restauration, médiation culturelle et sociale, ou encore métiers de la recyclerie », conclut le directeur.

Plus d'informations – cliquez ici

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