Petit entraînement orthophonique du jour : répétez de plus en plus vite « chic, des chips d'ici ». Voilà, et quand vous en serez à « hips, des chics de hippy », vous aurez le droit d'arrêter l'exercice. Et pas question de renvoyer la patate chaude...
Plus sérieusement, autant vous habituer à prononcer l'interjection joyeuse, car ce sera bientôt réalité. Dans le Val d'Adour, on en a gros sur la patate, mais dans le bon sens du terme. Le projet s'intitule Inoval et il donne "la patate" !
Ce qu’il faut savoir…
Parce que tout cela coûte des sous, rendez-vous est pris sur le site de financement participatif bulbintown où Jean-Michel Lartigue, (pas du tout fringué comme un sac à patates) de Maubourguet, lance la patate. Oui c'est lourd, on arrête... (on en a lourd sur la patate ? ok, on sort !)
Plus exactement, Jean-Michel Lartigue pose le projet, consistant en la conservation et la transformation de produits agricoles locaux pour une valorisation des productions du Val d'Adour.
Pour parler clair, ce projet vise à fabriquer des chips 100% locales et équitables. Le tout autour d'une nouvelle activité économique dans la région tout en pérennisant le savoir-faire agricole local.
Un petit tour du côté de Maubourguet vous permettra de vérifier que les pommes de terre Agria et le tournesol ont déjà été plantés pour bientôt vous proposer les meilleures chips 100% Val d'Adour.
Ah on imagine déjà d'ici les chips du Val d'Adour aussi gourmandement célèbres que leur voisin, le haricot tarbais au label rouge ! Mais pourquoi pas après tout ?
C'est facile, il suffit d'abord de soutenir le projet Inoval sur Bulbintown, puis dans quelque temps, de n'acheter que des chips du Val d'Adour. Il y a pire comme obligation pour une fierté locale en compensation, non ?
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