Où est-ce que vous aurez, dans un proche avenir, la possibilité de voir des voitures volantes ? A Toulouse ! Car la capitale d’Occitanie veut s’imposer comme « un pôle de référence mondial dans la mobilité du futur ». C’est notamment sur le site de l’ancienne base militaire 101 de Toulouse-Francazal qu’a été installée la pépinière des transports du futur.
Là, aux côtés de HTT ou Hyperloop Transportation Technologies, la société Electric Visionnary Aircrafts s’est installée début janvier, côté tour de contrôle de l’ancien aéroport. Ils s’affaireront à créer le premier prototype pour un vol à taille réelle toujours en 2018, avec une période de test en milieu urbain pour 2019. Un aéronef à décollage vertical, rien que ça…
Chez EVA, on explique facilement ce choix : « Nous avions des opportunités à Singapour, en Californie ou encore à Seattle, mais Toulouse est sortie du lot pour de nombreuses raisons : la qualité de ses écoles d’ingénieurs et de ses centres de recherche mais aussi pour les coûts de fabrication, notamment pour les coques carbones qui sont quatre à cinq fois moins chers qu’en Californie. »
Comme dans un vrai film de science-fiction, l’aéronef pourra éviter les « bouchons » grâce à sa propulsion électrique qui décollera depuis la rue jusqu’à une certaine hauteur, et redescendra à l’horizontale, plus loin, pour retrouver sa position verticale. Avec 16 moteurs indépendants. Les aéronefs seront tous assemblés à Toulouse.
Quant à la voisine d’EVA, HTT, elle a choisi Toulouse pour héberger son centre de R&D européen sur le projet de train futuriste à très grande vitesse Hyperloop.
Quand Toulouse va vite et loin !
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