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    Grains de Sable

    Vive les plombiers et autres maçons…

    Ils sont bien gentils, les plombiers, maçons, boulangers, menuisiers, mécaniciens, coiffeurs, fleuristes, bouchers, électriciens, ébénistes, chaudronniers et j’en oublie un tas, tous ces gens sans lesquels notre quotidien serait infernal et l’est d’ailleurs parfois.

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    On est malin quand le plombier sort son agenda de ministre pour vous fixer un rendez-vous « dans un mois ma petite dame, avant c’est pas possible ». Et la petite dame fait un beau sourire, prend date et se dit que si c’était à refaire... Et pendant ce temps là, le SNIFF, le SLURP, le OUPS et le SHIT, les syndicats d’enseignants dont je ne parviens pas à retenir les initiales continuent à n’orienter vers l’apprentissage que les « mauvais » élèves.

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    Je ne vois pas au nom de quoi l’intelligence intellectuelle serait supérieure à celle des mains et je ne vois pas où est le progrès de se maintenir de force dans une école obligatoire jusqu’à 16 ans qui ne parvient pas toujours à enseigner la lecture et l’écriture, ces « bagages fondamentaux » que possédaient si bien nos grands-parents avec un  simple certificat d’études.

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    Le vrai progrès serait peut-être de mettre sur un même pied tous les enseignements, le général et le professionnel et d’orienter les enfants en fonction de leurs compétences et non des présupposés de quelques profs. On est tous bons à quelque chose, gamins des banlieues comme les autres, le tout est de trouver à quoi et d’y aller.

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    Nous avons tous à l’esprit des exemples d’enfants en échec scolaire qui se sont épanouis dans un travail manuel qui leur correspondait, se retrouvant parfois à la tête d’entreprises florissantes. Nous avons tous à l’esprit aussi ces pauvres gosses amers et aigris qu’on a traînés jusqu’au bac, qui glandent en fac pour en sortir les mains vides, groupies de Paul Amploy.

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    Il faut de tout pour faire un monde, des intellos et des manuels et l’égalité dont tous nos bien-pensants se gargarisent serait justement de ne pas considérer qu’il n’est qu’une voie royale. Un cursus qui transmet efficacement les savoirs de base accompagné d’une réelle orientation en fonction des goûts et des compétences de chacun, elle serait pas belle la vie ?

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    Pasquine L’Islet

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