Tous les amateurs de danse ont coché sur leur calendrier la date de ce samedi 5 décembre. Ce soir-là, sur la scène de la Gare du Midi de Biarritz, va être donné la toute première représentation de la nouvelle création de Thierry Malandain, « La Belle et la Bête ».
Et comme à chaque fois, on attend beaucoup. Et on est très rarement déçu.
Ce qu’il faut savoir…
Thierry pour l’occasion s’est emparé du conte de fée, autant symbolique que son Cendrillon, qu’il avait créé il y a deux ans (et applaudi par 100.000 spectateurs), montrant bien sûr l’intrigue amoureuse entre deux êtres que tout oppose, mais aussi le respect de l’autre, aussi difforme soit-il.
Beaucoup verront de fortes connotations sexuelles dans ce voyage initiatique d’une jeune fille affrontant nombre d’épreuves se présentant comme antagonistes : beauté/laideur, mais aussi corps/esprit, masculin/féminin, solaire/lunaire, etc. Ce qu’avait remarquablement démontré Jean Cocteau, dans son film sorti il y a presque soixante-dix ans.
Le ballet réunit vingt-deux danseurs et est une coproduction de l’Opéra Royal Château de Versailles, de la Biennale de la danse de Lyon 2016, de l’Opéra de Saint-Etienne, du Ballet T – Teatro Victoria Eugenia Donostia, de Saint-Sébastien et du Malandain Ballet.
La musique bien évidemment de Tchaïkovski, sera interprétée par l’orchestre Symphonique d’Euskadi, sous la direction de Ainars Rubikis. Le tout devrait être somptueux. À vous de nous le dire.
Représentations de « La Belle et la Bête » les samedi 5 et mardi 8 décembre, à 20h30 à la Gare du Midi de Biarritz. Puis les 11, 12 et 13 décembre au château de Versailles. Pour « Cendrillon », dimanche 27 (16h) et lundi 28 décembre (20h30 à la Gare du Midi. Tarifs : de 10 à 35 euros.
Résa dans les centres habituels.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire