Avec une moyenne de 9.000 poids lourds quotidiens, auxquels s’ajoutent un trafic local dense et une migration estivale excessivement dense (80.000 véhicules par jour, doux euphémisme pour « excessivement dense »), l’élargissement de l’A63 s’était imposé plus comme une nécessité absolue que comme un simple aménagement.
Seulement voilà, sur le papier, c’est facile, mais dans la réalité, quand il faut terrasser et aplanir la plateforme, créer une troisième voie dans chaque sens de circulation, élargir tous les ponts (et en démolir un), réaménager l’échanger Saint-Jean-de-Luz Sud, mettre des protections acoustiques, construire des bassins de traitement des eaux, procéder à des aménagements piscicoles, le tout en préservant la biodiversité, c’est pas si simple.
Mais ouf, grand ouf, on voit le bout du tunnel, enfin de l’autoroute. Du moins sur les 22 kms fatidiques entre Biarritz et Biriatou Dans les temps forts, ils étaient quelque 700 employés mobilisés pour un total de 1 milliard d’euros sur la portion Biriatou-Saint-Geours de Maremne. La seule question qui demeure, c’est l’ouverture de la troisième voie qui sera achevée cette fin décembre, entre Biarritz et Biriatou.
Il semble qu’une fois de plus, l’adage « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage », mais une certitude : ce sera opérationnel pour la prochaine haute-saison, donc au pire à l’été 2018. Qui sait ? Peut-être que le Père Noël apportera une bonne nouvelle en ce domaine, et qu’une surprise aura lieu avant ?
Adieu les bouchons entre Biarritz et Biriatou ? On en a rêvé, et bientôt Vinci l’aura fait. Veni, vidi, Vinci !
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