Tina, une femme libre dans un pays qui ne l'est pas, et la chanson vedette, comme un fil rouge, « La femme à la rose », un tube des années 20, chanté par Emma Liébel, native de Pau et reposant au cimetière de Boeil-Bezing. Celle qui avait ouvert son café-cabaret « La reine du Phono » et dont l'épitaphe assène : « Ici, repose une cigale ; Ses refrains sont immortels ; De la chanteuse sentimentale ; Gardons le souvenir éternel ».
Avec Laborde, le Sud n'est jamais loin. La femme, non plus. Les mots, encore moins.
Seul sur les planches, micro en main sous le projo, Christian Laborde parle. « Une partie de la bouche se nomme le Palais : la noblesse est dans la bouche », assène-t-il, faisant l'éloge de la parole, des mots bigarrés, de la tchatcherie, disant encore et toujours sa rencontre, depuis Aureilhan où il est né, avec les mots gascons, français, espagnols ou latins, rencontre qui le conduit sur le chemin d'écrivain.
Si la « Tournée des Grands d'Oc » entraîne d'abord Christian en Avignon le 19 janvier, sur la scène du Théâtre de L'Oulle, que les Palois se rassurent : il sera à la Médiathèque André Laboarrère, à Pau, le 25 janvier à 18 heures, pour parler, jacter, tchatcher, et répondre à toutes les questions avant de signer Tina.
Le lendemain, même programme, mais à la Médiathèque de Biarritz. Le 3 février, il sera au petit Théâtre d'Argelès-Gazost ; le 10 février, au Monastère des Carmes à Trie-sur-Baïse, et le 2 mars sur la scène de l'ECLA à Aureilhan.
Christian Laborde n'en finit pas de parler, jacter, tchatcher, écrire, et on en redemande !
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire