« C’est assez simple, il y a nécessité de changement. Aujourd’hui, la réponse unique à nos besoins et envies de mobilité est la voiture. Pourtant, elle porte également de nombreux fardeaux : pollution, réchauffement de la planète, coût très élevé et saturation automobile de nos villes. C'est pourquoi nous avons décidé d'agir pour une mobilité de proximité et des déplacements doux... L’association est née pour développer l’utilisation du vélo ».
Après une recherche intensive d'un local dans le BAB, et un premier pied-à-terre dans le quartier Saint-Esprit, l'association trouve finalement son bonheur dans un local grand de plus de 500 m², en pleines Allées Marines. Une fois les travaux terminés, l'atelier peut passer à la vitesse supérieure !
Une association multitâche…
L'association tourne autour de trois points fondamentaux : la promotion de la pratique du vélo, la réparation et vente de ces deux-roues et ses ateliers participatifs.
C'est donc une initiative positive et solidaire que propose Txirrind'ola. En effet, les véhicules mis en vente par l'association sont tous issus de déchetteries, syndicats et particuliers. Autrement dit, ce sont des vélos qui ne servaient plus, qui étaient pour certains, destinés à la poubelle, que les passionnés de cet atelier participatif restaurent.
Et du travail, ils en abattent. Avec plus de 250 vélos collectés par mois, depuis la fin du confinement, c'est plus de 5 vélos qui sont vendus chaque jour. Un rythme tellement élevé que le déficit enregistré pendant le confinement a été effacé après un mois d'ouverture.
L'association propose aussi, en plus de ses ventes de vélo, des locations et prêts pour les étudiants, et des échanges de vélo pour les enfants.
Le vélo séduit de plus en plus…
Cette augmentation des vélos dans les rues du BAB est compréhensible selon Txirrind'ola, qui voit très nettement un avant et un après confinement.
Tout d'abord, pour des déplacements sur de courtes distances, le vélo permet un gain de temps appréciable. Fini les bouchons et les longues minutes pour trouver une place de parking. Et puis c'est aussi et surtout un excellent moyen de protéger l'environnement, en sortant le moins possible sa voiture du garage.
Ce mouvement est aussi aidé par les différentes subventions mises en place pour permettre aux gens de s'offrir des vélos à assistance électrique (VAE). C'est par exemple le cas du Syndicat des mobilités Pays Basque-Adour, qui accompagne financièrement un particulier qui veut acquérir un VAE. Une démarche étendue à tout le Pays Basque depuis 2018.
L'agglomération elle-même a saisi l'importance du développement du vélo. Ainsi, des dispositifs sont mis en place, comme par exemple Vélibleu, qui propose de louer un VAE, à raison de 2 euros par heure. Encore en expérimentation jusqu'à l'été 2021, ce sont en tout 120 vélos qui sont répartis en 12 stations libre-service, un peu partout sur la côte.
Une idée qui cartonne, avec plus de 6 200 locations sur les mois de juin et juillet.
Plus d'informations sur txirrindola.org
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