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La LGV Bordeaux-Hendaye aux calendes grecques

Les dernières déclarations du président de la République et du gouvernement ainsi que la décision du tribunal administratif de Bordeaux enlèvent beaucoup d’illusions
Plébiscite pour les LGV, de Bordeaux vers Dax et vers Toulouse
Nous l’avons déjà souligné à plusieurs reprises, tout laisse à penser que les liaisons à grande vitesse au Sud de Bordeaux ne sont vraiment plus à l’ordre du jour. Les élus locaux semblent impuissants à faire changer la donne.

Malgré un appel de l’Etat (pour la forme ?), la récente décision du tribunal administratif de Bordeaux, annulant la déclaration d’utilité publique (DUP) d’un tronçon girondin au Sud de Bordeaux, pourrait donner le coup de grâce au prolongement de la LGV vers Toulouse et Hendaye. On sent que cela arrange bien les décideurs nationaux qui n’attendaient qu’un prétexte pour jeter ce dossier aux oubliettes.

Pour enfoncer le clou, tout est fait pour tenter d’opposer Toulouse et le bassin de l’Adour. Histoire de diviser pour mieux abandonner le projet. Aux dernières nouvelles, les autorités nationales laissent penser que la 4e ville de France pourrait bénéficier de la LGV d’ici 2024, à condition de ne plus parler du chantier entre Bordeaux et Hendaye.

Tout va se jouer dans les prochains mois et tout dépendra de la capacité des élus de nos territoires à se faire entendre par le gouvernement et le président de la République. Pour le moment, donc, avantage à Toulouse.

Quant à ceux qui réclament la création de la LGV Hendaye-Bordeaux pour résoudre le problème de l’énorme flux de camion sur l’A63, les autorités laissent entendre qu’il suffit d’obliger les transporteurs à passer par Pau et l’A65. Ben voyons !

Sauf miracle, les Landes, le Béarn et le Pays Basque ne verront donc jamais cette LGV pour laquelle les collectivités locales doivent payer des sommes vertigineuses (l’addition est déjà très lourde et on leur réclame le solde).

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