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Le « Territoire d’Industrie » basque se structure

Officiellement lancée en mai dernier à la Technocité, la démarche basque se déclinera en 15 actions spécifiques répondant à 4 grandes ambitions…
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Le contrat, élaboré avec 80 acteurs locaux et voté en conseil communautaire le 14 décembre dernier, a été signé ce 23 janvier à Bordeaux.

Depuis le « conseil national de l’industrie » du 5 mars 2019, le Pays basque fait partie des fameux « Territoires d’Industrie », désormais au nombre de 146 et censés bénéficier d’une enveloppe globale de plus d’1,3 milliard d’euros, le tout dans le cadre d’un plan de réindustrialisation de l’Hexagone lancé fin 2018 par le gouvernement.

À cette labellisation du Pays basque avait fait suite à une réunion plénière de lancement de la démarche locale, événement qui s’est tenu le 16 mai dernier à la pépinière d’entreprises de la Technocité de Bayonne. Il s’agissait d’élaborer « un projet global, transversal et représentatif de l’ensemble de l’industrie du territoire ».

À cette fin, ont eu lieu un total de 3 réunions plénières et de 10 autres « organisées sous forme d’ateliers », le tout sous la houlette du binôme formé d’un côté par Sylvie Durruty, vice-présidente de la CAPB (Communauté d’Agglomération Pays basque) en charge de l’économie, de l’innovation et des filières d’excellence, et de l’autre par Mikel Charritton, le DG du fabricant de pièces et structures aéronautiques Lauak.

80 industriels, 8 filières, 4 grands enjeux…

Le projet basque a été élaboré avec le concours de pas moins de 80 industriels basques, puis présenté dans les grandes largeurs le 18 septembre dernier, toujours à Technocité. Il consiste en un programme de 15 actions « visant à répondre aux enjeux identifiés pour concourir au maintien et au développement d’activités industrielles sur le territoire », explique la CAPB.

Toutes ces actions répondent à 4 enjeux stratégiques : l’animation de cette « association d’industriels » (notamment avec l’ambition d’une « mutualisation d’outils et de pratiques » par le biais de démarches collaboratives), la gestion des talents et ressources humaines (via le développement de l’offre en formation initiale, le renforcement des liens entre industriels et écoles ou les opérations en lien avec le recrutement), la recherche de compétitivité à travers le numérique et la robotique (via le développement des plateformes Addimadour et Compositadour, « l’analyse et l’exploitation des données numériques des process industriels », ou encore la mise en place d’une dynamique d’innovation ouverte).

Et enfin développer une « industrie durable et responsable », ce qui passera par la réalisation « de démonstrateurs et d’unités pilotes autour des thématiques énergie, eau et déchets », par la création d’un « challenge zéro gaspillage » ou bien par la « sensibilisation des industriels à l’éco-conception et à l’économie circulaire ». Ce riche programme s’inscrit en outre dans la lignée du schéma de développement économique adopté par l’agglomération basque en février 2019.

Après un vote à l’unanimité de ce dispositif « Territoire d’industrie Pays Basque », lors du conseil communautaire du 14 décembre dernier, le contrat découlant de ces orientations a finalement été signé ce jeudi 23 janvier à Bordeaux. Il impliquera 8 filières industrielles, notamment celles représentées par les 4 technopoles de l’agglo, à savoir Izarbel (industries numériques), Technocité (filière aérospatiale), Arkinova (construction durable) et le futur Ocean Start (technologies et industries de l’océan).

S’ajoutent à ces industries l’agro-alimentaire, la logistique, la santé et la production artisanale. Mais pas de restrictions pour autant : tous les industriels peuvent théoriquement se greffer à la démarche.

Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici

 

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