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Prenez « Le Temps d’aimer » la danse !

Organisée par Biarritz Culture et dirigée par Thierry Malandain, la 29ème édition du festival chorégraphique propose un programme ouvert sur le monde…
WEJNA
Rendez-vous jusqu'au 15 septembre. Après le vernissage d’une expo photo de Claudio Rey à la médiathèque biarrote, on est entré dans le vif du sujet ce vendredi, avec une soirée exceptionnelle dédiée aux créations des 3 grands maîtres néerlandais de la danse néoclassique.

Cette année, pas moins de 26 compagnies occuperont le terrain. Ateliers, conférences et « scènes en ville » rythmeront ces 10 jours de réjouissances.

États-Unis, Espagne, Danemark, Burkina Faso, Israël, Italie et bien sûr France et Pays basque : la 29ème édition du festival « Le Temps d’aimer la Danse », encore une fois, se veut résolument cosmopolite. Et elle est d’ailleurs aussi bien ouverte sur le monde que sur la ville, avec des spectacles et animations prévus au jardin public, Place Bellevue, sur le parvis et l’esplanade du casino, sous les frontons Plaza Berri et du Parc Mazon ou encore au promenoir de la grande plage.

Ce Temps d’aimer est de même agrémenté d’ateliers (stages flamenco, hip-hop, etc.), de « gigabarres », d’expositions, de projections de films et d’une conférence sur « le corps en mouvement » (samedi 14 à la médiathèque).

Du côté des spectacles, les choses sérieuses ont commencé vendredi, à la Gare du Midi, où sur des musiques de Mozart, Mahler et Arvo Pärt, la compagnie Introdans a porté les créations des « Dutch Masters » Jiří Kylián, Hans van Manen et Nils Christe, représentants du courant néoclassique, fort en vogue aux Pays-Bas. Un événement très attendu par les amoureux de l’art chorégraphique.

Du néoclassique… à l’inclassable

Pour rester dans les valeurs sûres, le flamenco sera à l’honneur avec une représentation de l’« Anónimo » de David Coria, prix du public au fameux festival de Jerez (dimanche 8, 12h), tandis qu’on pourra réviser notre Odyssée d’Homère grâce à la belle relecture du mythe des sirènes proposée par le suédois Pontus Lidberg (ici avec le Danish Dance Theatre, mardi 10, 21h).

On notera aussi, en clôture du festival, une représentation de la Carmen « revisitée » par Johan Inger, assurée par la Compañía Nacional de Danza (dimanche 15, 21h).

Mais ce 29ème Temps d’aimer la danse est aussi l’occasion de sortir des sentiers battus. On pense d’abord au « Fix me » d’Alban Richard, directeur du CCN de Caen, associé au producteur électro Arnaud Rebotini, dont la « symphonie techno » mettra en lumière « l’éloquence des corps » et remuera sans doute jusqu’au public (samedi 7, 21h, au Théâtre du Casino).

On pense aussi au chorégraphe burkinabé Serge Aimé Coulibaly et à sa « Kalakuta Republik », spectacle à la résonnance politique et en forme d’hommage au chanteur et activiste nigérian Fela Kuti (avec le Faso Danse Theatre, jeudi 12, 21h).

Dans ce même registre engagé, Faizal Zeghoudi proposera son « No land demain ? », spectacle illustrant « le drame de la migration contrainte ».

Quant à la danse hip hop, on la retrouvera mêlée à des airs de Bach, Vivaldi et Purcell, mise à l’honneur dans le « Finding now » du bostonien Andrew Skeels (mercredi 11, 21h), dans ce qui ressemble bien… à un sacré grand écart.

Impossible de conclure sans évoquer la pièce spécialement créée pour le festival par le « régional de l’étape », Martin Harriague, artiste en résidence au Malandain Ballet Biarritz. Son « Fossile », dédié aux « liens, sur fond d’urgence écologique, entre l’homme et sa planète », le met en scène avec la danseuse Frida Dam Seidel sur des musiques de Schubert, « dans un pas de deux à la fois abstrait et visuel » (lundi 9, 21h).

À l’arrivée, devant un tel programme, il sera bien difficile de ne pas trouver ballerine à son pied !

Plus d’informations et programme complet sur le site internet – cliquez ici

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