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Emmanuelle Béart au Festival de Saint-Jean-de-Luz

Comme Saint-Sébastien, la Cité des Corsaires n’a pas renoncé à mettre à l’honneur le cinéma, avec cette année encore une sélection variée, qui nous fait voyager…
FESTIVAL ST JEAN DE LUZ BEART 2
Jusqu'au 11 octobre, le festival international du film nous amène de la France… au Bhoutan, en passant par le Sénégal et l’Europe de l’Est.

Saint-Jean-de-Luz fait bien son cinéma cette année, avec en hors-d’œuvre l’avant-première de « La fine fleur » et la venue de son réalisateur Pierre Pinaud.

Pour cette 7ème édition du festival et en dépit de la crise sanitaire, les organisateurs se montrent assez confiants et espèrent que le public continuera jusqu'à dimanche à se souder autour de l’événement, conscient du contexte actuellement difficile pour les exploitants et pour le monde du cinéma en général.

Cette année, une jauge limitée a été mise en place et les salles du Sélect ne sont qu’à 70% remplies. En marge des projections, les animations habituelles sont également maintenues. On pense notamment à la soirée spéciale « Ciné Pop » de ce vendredi 9 octobre, qui se tiendra au Garage avec les restrictions d’usage.

De même, on peut apprécier les rencontres avec le jury (présidé cette année par l’acteur et réalisateur Xavier Legrand), le comédien et metteur en scène Alex Lutz (à l’affiche de « 5ème set » en « Bjorn Borg lessivé », à voir !) et le directeur de la photographie Yann Maritaud. On le voit : l’organisation n’a pas renoncé au caractère largement interactif de sa manifestation, et c’est tant mieux.

10 longs-métrages en compétition…

Le festival a débuté ce lundi 5 octobre avec une séance scolaire et, en début d’après-midi, les « 16 printemps » de Suzanne Lindon, qui fait partie de la vingtaine de réalisateurs dont la venue à Saint-Jean-de-Luz est programmée.

Après la cérémonie, a été projeté en ouverture « Un Triomphe », film d’Emmanuel Courcol dans lequel Kad Merad incarne un acteur à court d’argent qui monte une pièce de théâtre avec des détenus. Le film, sélectionné à Cannes, sortira en janvier prochain. Le réalisateur est venu à Saint-Jean-de-Luz accompagné de l’acteur Pierre Lottin.

Parmi les 10 longs-métrages en compétition cette année, on retrouve d’abord dans la sélection le « Nora » de Lara Izagirre, déjà dans la section « Zinemira » à Saint-Sébastien et co-produit par La Fidèle. Une projection du film en présence de la réalisatrice s'est déoulée le 6 à Cambo-les-Bains.

Quatre films français sont en compétition : avec « De nos frères blessés » (du réalisateur lotois Hélier Cisterne et avec Vincent Lacoste, film adapté du roman de Joseph Andras paru il y a 4 ans, Goncourt du premier roman), « Slalom » (de Charlène Favier) et « La Terre des Hommes » (de Naël Marandin, avec Diane Rouxel et Jalil Lespert), on évolue entre la guerre d’Algérie, le milieu du ski et les difficultés du monde agricole. Le tableau hexagonal est complété par « L’Étreinte », film de Ludovic Bergery avec l’iconique Emmanuelle Béart, qui honore le festival de sa présence. Le film sera en salle en février 2021.

Des courts et des très courts…

Au-delà, ce FIF nous fait également voyager avec des films bhoutanais (« L’École du bout du monde », de Pawo Choyning Dorji), britannique (« Ammonite », de Francis Lee avec Kate Winslet), croate (« Mère et fille », de Jure Pavlović), sénégalais (« Le Père de Nafi », de Mamadou Dia), et enfin tchèque et slovaque (Les Séminaristes, Ivan Ostrochovský).

Lors de ce festival, on verra également sur place Noémie Merlant, à l’affiche de « A good Man » (film de clôture) et à la réalisation de « Shakira », court-métrage hors compétition. Huit courts très prometteurs sont en compétition cette année (ils seront projetés le samedi 10 à 14h).

Et puis le FIF de Saint-Jean-de-Luz, c’est également un partenariat intéressant avec le Nikon Film Festival, qui lui permet d’élargir son spectre de formats aux « très courts » avec des films de 2 minutes 20 maximum. Pour sa 10ème édition, le jury du Nikon Film était présidé par Cédric Klapisch. Pas moins de 50 créations avaient été présélectionnées sur plus de 1.200 films soumis : elles feront l’objet d’une projection gratuite au FIF, le dimanche 11 à 10h30. Une belle occasion de découvrir un format intéressant… et percutant.

Les 9 films Nikon primés en mars seront quant à eux projetés juste avant les longs-métrages en compétition.

En résumé, on ne vous fait pas un dessin : 2020 est un peu morose, mais c’est peut-être une année idéale pour aller faire un tour au FIF !

Plus d’informations sur le site internet, cliquez ici

 

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