Abonnez-vous
    Publié le

    Au top des transports intelligents

    Un congrès mondial est programmé à Bordeaux pour plancher sur des innovations majeures : solutions et services de mobilité, mais aussi organisation des villes…
    TRANSPORTS INTELLIGENTS 5
    Les 17 et 18 septembre prochains, la cité mondiale de Bordeaux mettra à l’honneur les systèmes de transport intelligents et le climat dans le cadre d’un nouvel événement.

    On se souvient que le parc des expositions de la ville avait déjà accueilli un « ITS World Congress » en octobre 2015. Comme ce dernier, le nouveau congrès sera coordonné par le cluster Topos, partie prenante du pôle numérique Digital Aquitaine. Le climat sera au centre des préoccupations.

    Du 5 au 9 octobre 2015, l’ITS World Congress bordelais avait été un important succès, rassemblant 12.000 visiteurs, 400 exposants et pas loin de 4.000 congressistes venus du monde entier. Les systèmes de transport intelligents avaient fait l’objet de 270 sessions et d’une trentaine de démonstrations officielles. L’événement avait été piloté par Topos, réseau d’acteurs néo aquitains spécialisés dans les solutions et services de mobilité intelligente, et portant depuis 2017 ce sujet à travers le pôle Digital Aquitaine.

    On peut donc dire que le nom de Bordeaux était déjà associé à cet important sujet. Ne restait plus qu’à bâtir un congrès international reliant pour la première fois cette thématique à celle du climat. Ce sera chose faite les 17 et 18 septembre prochains, et l’on peut espérer que les visiteurs et participants seront tout aussi nombreux qu’il y a 4 ans. Le rendez-vous, baptisé ITS4C (Smart Mobility for Climate), aura lieu à la Cité mondiale, du côté de l’Esplanade des Chartrons.

    « L'ONU nous demande de réfléchir à la façon dont les transports intelligents permettront de réduire l'empreinte carbone des déplacements et de faire des préconisations sur ce qu'il convient de mettre en œuvre au niveau des villes. Pour préparer cette conférence, nous faisons travailler des d'experts mondiaux qui interviendront à Bordeaux les 17 et 18 septembre », a notamment expliqué Florence Ghiron, présidente de Topos, à nos confrères de la Tribune.

    Au moins 300 experts attendus…

    Pour ce nouvel événement, 300 experts transport et climat seraient attendus du côté de Bordeaux, où les débats porteront sur 6 sujets : évaluation quantitative des émissions de carbone, technologies et solutions bas carbone, multimodalité, fret et logistique, « mobilité servicielle » pour le climat et enfin mise en œuvre desdites solutions. Suite à ces discussions (qui seront certainement animées !), un « livre vert » sera composé pour synthétiser les différentes interventions et conclusions de ces deux journées.

    Comme en 2015, on entendra parler de nouvelles technologies (ici mises au service du respect de l’environnement), de voitures et de minibus autonomes, de véhicules connectés et de systèmes d’évaluation intelligents. Parmi les sujets au menu des sessions prévues (dont le programme est déjà en ligne, voir plus bas), on parlera objectifs d’émissions dans les grands centres urbains (livraisons du dernier kilomètre, etc.), énergies renouvelables ou multimodalité, mais aussi des moyens de « décarboner » le fret et le transport de marchandises, sujet récurrent et toujours explosif.

    Ainsi, alors qu’un collectif d’associations venait encore d’interpeller le président de la république pour demander de taxer davantage ce mode de transport, la FNTR (fédération nationale des transports routiers) a vivement réagi mercredi dernier dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, réaffirmant que « non, le transport routier de marchandises n’est pas le premier émetteur de polluants et de gaz à effet de serre » en France.

    Les poids lourds seraient « responsables de seulement 2% des émissions de particules fines et de 1% des émissions toutes particules confondues » et représenteraient « 7,2% du total des émissions françaises, soit trois fois moins que l’industrie », selon les chiffres réactualisés que met en avant la fédération, avançant que les émissions du secteur ont baissé de 22% en 10 ans. Tous ces chiffres seraient selon la FNTR « à mettre en regard du fait que le transport routier assume 88% de l’acheminement des marchandises en France et soutient l’ensemble de l’économie de notre pays ».

    Une façon comme une autre de montrer qu’au-delà des solutions et de leur mise en œuvre, la question d’une évaluation objective de l’impact environnemental des uns et des autres est loin d’être vidée.

    Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici

     

    Commentaires


    Réagissez à cet article

    Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire