Les meubles des Hortensias du Lac aux enchères

A Hossegor, le célèbre hôtel quatre étoiles s’est lancé dans une vente aux allures de grand vide-maison, en prévision d’imminents travaux de rénovation…

Ce mardi 23 octobre, une première vente aux enchères se déroulait sur place. Dimanche prochain, suite et fin à Biarritz avec quelques œuvres intéressantes.

À Hossegor, l’hôtel des Hortensias est une institution qu’il est difficile de méconnaître, jouissant autant de sa situation exceptionnelle que du cachet « rétro-traditionnel » de son bâtiment principal, classé « monument de caractère ».

Une de ces constructions typiquement basco-landaises qui ont essaimé aux abords du lac dans l’entre-deux-guerres. Après un nouveau changement de propriétaire, il vient d’annoncer sur les réseaux sociaux son entrée programmée dans la « collection » des Domaines de Fontenille, qui comprend déjà des établissements dans le Lubéron et à Marseille et devrait prochainement s’enrichir de nouveaux sites à Paris et Minorque.

L’hôtel, qui a déjà connu plusieurs vagues de travaux ces dix années, va être étendu et rénové à partir de la fin du mois, avec en ligne de mire la saison 2019. Pour préparer au mieux ce chantier, il organisait ce mardi une exposition publique suivie d’une vente aux enchères animée par Maître Carayol (Biarritz Enchères). Et malgré la discrète promotion faite autour de l’événement, il y avait sur place bien plus de chineurs et d’amateurs de déco que prévu.

Autre belle vente dimanche à Biarritz...

Pas d’œuvres d’exception au menu, mais une foule d’affaires à saisir pour le grand public, incluant de l’élégant mobilier, des luminaires, de la vaisselle, de jolies carafes, des bibelots, des objets décoratifs, du linge à la pièce ou en lots, des rideaux, des accessoires de puériculture, de l’électroménager, des équipements professionnels ainsi que quelques toiles et objets d’art sortant de l’ordinaire, le tout dans un état quasi-parfait.

Et en quantité, puisque l’hôtel compte une vingtaine de chambres de 20 à 200 m2, de la suite à la villa en passant par la chambre duplex. Pour les curieux, c’était l’occasion rêvée de faire un petit tour du propriétaire par une matinée ensoleillée, et de profiter de la vue panoramique depuis le lumineux salon de l’établissement.

En attendant le résultat de ce nouveau lifting (en mai prochain), les collectionneurs les plus exigeants se retrouveront dès ce dimanche, 14h30, à l’hôtel des ventes de Biarritz, où se disputeront notamment une très belle scène hivernale caractéristique de l’école hollandaise (fin XVIIe), une toile de René Choquet représentant les murailles de Tolède et, justement, deux petites huiles sur panneaux ovales de Jean-Roger Sourgen (estimées entre 800 et 1000 euros), assez représentatives du genre de paysage landais qui a dernièrement fait son succès.

On se souvient du carton plein de l’importante vente d’août 2017, à Saint-Jean-de-Luz : 150 œuvres inédites du « peintre d’Hossegor », décédé dans les années 1970, avaient alors trouvé preneur dans toutes les tranches de prix, dont un emblématique Lac des Landes au crépuscule adjugé… à 51 000 euros.