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Le Marsan innove dans le traitement des ordures

A Saint-Perdon, plus de 120 panneaux thermovoltaïques permettront au Syndicat intercommunal de valoriser une part toujours plus importante de déchets...
Sictom Marsan 6
Une initiative innovante, première en son genre en France pour une structure qui traite environ 50.000 tonnes de déchets par an.

Cela fait de nombreuses années que le Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères (Sictom) du Marsan oriente son développement vers la (re)valorisation des ordures ménagère qu'il traite. Actuellement, près de 80% des déchets qui passent sur le site sont transformés, recyclés, ou compostés.

Pour continuer de tendre vers une revalorisation de 100%, le Sictom du Marsan s'est doté d'un dispositif de séchage des ordures alors laissées de côté, et destinées à l'incinération ou à l'enfouissement.

Grâce à un investissement de près de 580.000 euros, le site a fait l'acquisition d'un séchoir géant pour ces déchets. Alimenté par les 126 panneaux thermovoltaïques de l'entreprise Base, installée en Gironde, cet outil créera une chaleur telle, que le taux d'humidité des ordures sera réduit à moins de 20%, contre 35% actuellement.

Les panneaux, positionnés sur le toit du bâtiment concerné, permettront, en plus de la chaleur obtenue, la production d'électricité, qui sera entièrement consommée sur le site. On évoque alors une production de plus de 43.000 kwh/an, ce qui représente 5% de la consommation totale du Sictom.

Une fois séchées, ces ordures seront destinées à devenir des combustibles solides de récupération (CSR), et serviront à créer de l'énergie, en tant que substitut de matières fossiles comme le charbon par exemple. Le traitement complet des déchets sera effectué par l'entreprise Pena, basée en périphérie de Bordeaux.

L'utilisation d'une telle technologie dans ce but précis est une grande première en France, et apporte quelques réponses aux problématiques de la gestion des déchets, et à la demande d'énergie qui en découle. Le Sictom réduit également encore un peu plus son impact environnemental avec ce projet.

Un coût majeur donc, qui devrait être amorti d'ici 2029 si les prévisions sont bonnes. C'est en tout cas un premier pas important vers le respect de la loi de transition énergétique, qui imposera, d'ici une trentaine d'années, que les sites comme celui du Sictom réduisent de moitié la dose de déchets enfouis ou non-traités.

Pour rappel, le Sictom du Marsan s'était déjà démarqué en ouvrant, le 2 novembre dernier, une déchetterie totalement repensée et innovante de par son architecture et surtout, son utilisation.

Plus d'informations – cliquez ici

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