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Publié le Mis à jour le

COUP DE COEURLa belle histoire de Landiphone

A Saint-Vincent-de-Tyrosse, Wladimir Laguiller à force de rendre service aux jeunes est devenu un solide chef d’entreprise spécialisé dans la réparation de téléphones portables…
LANDIPHONE 0
Cette belle aventure démarre, il y a près de 4 ans. Wladimir Laguiller, surveillant au lycée de Saint-Vincent-de-Tyrosse, se préoccupe des téléphones des adolescents de l'internat, fragiles et pour beaucoup abîmés ou cassés.

Les jeunes étaient un peu désarmés : où trouver un réparateur ? comme éviter que ça coûte trop cher ? Fort d'une petite expérience personnelle qui l’a conduit à dépanner sa propre tablette, Wladimir décide d’aider un jeune, puis un autre, puis un troisième… Landiphone prenait tournure.

Rien ne prédestinait le trentenaire à devenir chef d'entreprise dans ce domaine. Titulaire d'une maîtrise en mathématiques et d'une formation dans le management pour les métiers de la forme, l’autodidacte a franchi le pas.

Landiphone ne s'occupe que des réparations physiques. Wladimir Laguiller ne touche pas aux logiciels, mais assure que dans la très grande majorité des cas, les téléphones apportés sont réparables. Reste à récupérer les pièces nécessaires au dépannage.

Comment faire ? Il suffit de prendre rendez-vous avec Landiphone pour venir déposer votre téléphone. Et si vous ne pouvez pas vous déplacer, elle peut venir récupérer l’appareil dans un rayon de 15 kilomètres autour de Tyrosse. Et pour ceux qui sont encore plus loin, pas de panique : il suffit d'envoyer son téléphone par la poste pour qu’il soit pris en charge.

Aujourd’hui, Wladimir Laguiller est à la tête de deux ateliers, et ne compte pas s'arrêter là. En plus de la maison-mère à Saint-Vincent-de-Tyrosse, qui s'est enrichie d'une nouvelle collaboratrice, Landiphone s'est implantée à Nay, dans les Pyrénées-Atlantiques, en juin dernier.

Wladimir compte également « investir le terrain de la formation avec le dépôt d’une licence de marque ». L'idée serait de former les volontaires à Saint-Vincent-de-Tyrosse pendant un mois, pour par la suite permettre la création de nouveaux ateliers dans les Landes, en Béarn et au Pays Basque.

Informations sur le site internet – cliquez ici

 

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