Est-ce la fin du cauchemar de la fosse septique qui se bouche régulièrement et qu’il faut faire curer par un spécialiste, qui transportera tous les déchets recueillis vers la station d’épuration la plus proche pour ensuite les retraiter avec un coût et une énergie qui s’imposent ?
« Aquatiris propose depuis 2011 de remplacer ces installations par la phytoépuration, un système agréé par les ministères de la Santé et l’Environnement. Le concept consiste à installer deux sortes de “jardinières” enterrées dans le sol pour se charger de récupérer toutes les eaux usées d’une maison. Seule la bordure dépasse, avec un pourtour pour des finitions propres. La première est composée de roseaux, qui vont agir comme une passoire en retenant les graisses et excréments en surface. Ils ne sont pas visibles puisque cachés par les roseaux, ne dégagent aucune odeur, et se dégradent par compostage » précise Stéphane.
L’eau quant à elle traverse ce premier filtre pour continuer sa course vers la deuxième installation un peu plus bas, où poussent des plantes macrophytes, que l’on retrouve généralement en bordures de rivières ou de lacs, comme les iris d’eau, le plantain, la menthe aquatique… À la sortie de ce deuxième filtre, le taux d’épuration de l’eau, qui retournera dans le milieu naturel, sera de l’ordre de 94 à 98 %. Elle pourra être récupérée dans une mare ou à l’air libre, pour venir arroser les plantes non destinées à la consommation conformément à la loi.
« Ce procédé, très écologique et vivant, va s’adapter en fonction de l’eau qu’on lui envoie. Il est dimensionné en fonction de la taille de la maison. Par exemple, pour une habitation de cinq pièces principales, deux jardinières de 10 m² chacune seront installées sur une plateforme de 15 m² d’une profondeur d’un mètre. Il faut compter une semaine d’installation avant la mise en service direct. Le système s’amorcera alors petit à petit, pour obtenir une épuration optimale à la sortie un mois après environ ».
Stéphane, chez Aquatiris depuis 2014 et franchisé depuis le mois d’avril 2023, s’occupe désormais des études de conception en plus des installations, sur toute la partie nord du Gers. Il souhaite développer cette alternative totalement autonome et respectueuse de l’environnement, préservant l’eau qui devient un bien précieux à l’heure où les sécheresses dévastent tout sur leur passage.
Marielle Fourcade
COUP DE POUCE
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« Le coût de revient de l’installation Aquatiris est à peu près le même qu’un système traditionnel d’assainissement. Grâce à vos deux massifs décoratifs, vous dégradez tous vos déchets et l’eau repart dans son milieu naturel directement sur place ».
Contact : Stéphane Rieu 06 81 70 85 69
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