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PAUSE CAFÉUn cerveau bien alimenté est un cerveau en bonne santé

Bien vieillir, côté cérébral, c’est tout un thème. Les spécialistes ne cessent de se pencher sur la question et insistent sur la qualité de l’alimentation. Allons voir cela de plus près…
illustration d'un cerveau humain

Chaque année, les journées de prévention de maladies comme Alzheimer nous rappellent combien le cerveau est à chouchouter pour une santé optimum. Le professeur de la faculté de pharmacie de Québec Université Laval, Frédéric Calon, l’affirme : « le corps est plus qu’un écrin pour le cerveau. »

L’alimentation occupe une place majeure dans le maintien de cet « écrin », et vieillir en bonne santé par la nutrition devient l’objet de bien des débats, conférences et ateliers. Oui d’accord, mais entre la théorie et la réalité, souvent, il y a un fossé qu’on a tendance à remplir de nos mauvaises habitudes alimentaires.

Les deux maladies que sont Alzheimer et Parkinson ont pourtant tout à gagner d’efforts nutritionnels. À Bordeaux où l’on travaille en connexion avec le Québec, le laboratoire nutri-neuro de l’INP (Institut Polytechnique de Bordeaux https://www.bordeaux-inp.fr/fr) ne cesse de plancher sur le sujet. Et leur conclusion est sans appel : oui, bien manger permet de bien vieillir !

L’assiette parfaite post 50 ans

Alors, que mettre dans votre assiette après 50 ans ? Des poissons gras (harengs, maquereaux, sardines) en belle quantité pour leur apport en oméga 3, mais aussi des huiles végétales comme le lin. En cela, médecines occidentales et orientales se rejoignent car l’Ayurvéda, par exemple, va insister sur la nécessité de maintenir les tissus « huilés » (évidemment avec des graisses saines). Imaginez une pipette d’huile qui vient lubrifier vos articulations. Idem pour la constipation qui n’est jamais qu’une sécheresse des tissus. Eh bien, c’est la même chose pour votre cerveau, il faut le lubrifier, en lui apportant des graisses riches et nourrissantes. Quant aux légumes verts, ils sont aussi les amis du bien vieillir…. Mais, mais, il y a le petit dernier conseil, et pas des moindres, auquel vous n’aviez peut-être pas pensé : usez et abusez des algues !

Nos amies les algues

Spiruline, chlorella, klamath, nori, wakamé, laitue de mer, dulse, mousse d’Irlande, spaghetti de mer, ce ne sont pas les variétés qui manquent. La spiruline est déjà l’amie des vegans qui l’utilisent pour se complémenter en vitamine K. Mais pas de jaloux car toutes les algues sont gavées de vitamine A, B, K, de sels minéraux et d’oligo-éléments. Elles sont surtout la meilleure possibilité d’apport en protéines végétales pour le corps. Elles vont renforcer votre système immunitaire, préserver votre jeunesse et lutter contre les fatidiques radicaux libres, aider à prévenir l’hyperthyroïdie, lutter contre le cholestérol, vous apporter des fibres alimentaires qui aident à la digestion, et elles sont sous la loupe actuellement comme un super aliment anti-cancer, car elles aideraient à freiner le développement des tumeurs en particulier. Si vous ne goûtez pas leur saveur (pourtant, dans une salade, leur petit goût iodé fait des merveilles), optez pour la formule en gélules ou poudres. Et adieu le vague à l’algue, votre cerveau vous dit merci…

Gracianne Hastoy

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