Si, pris par la dernière saison de Pékin Express, vous n’avez pas fait attention à l’actualité, sachez qu’un programme national, dénommé « Action Cœur de Ville » constitue l’expression de la nouvelle politique gouvernementale de cohésion des territoires. Il va toucher 222 villes, de dimension moyenne, dont dans notre région Bayonne, Dax, Pau, Tarbes, Lourdes, Auch, et donc Mont-de-Marsan.
Tous les acteurs du Montois se sont donc retrouvés cette semaine autour du maire et président de l’agglomération, Charles Dayot, et du préfet, Frédéric Perissat : les deux collectivités, l’Etat, la Caisse des Dépôts & Consignations, Action Logement et l’Agence nationale de l’habitat, pour la présentation de la convention-cadre, de ce qui va devenir un chantier prioritaire et fixe les engagements de chaque partie pour une durée de six ans et demi maximum, c’est-à-dire jusqu’à fin 2024. Avec comme ambition d’améliorer les conditions de vie des habitants et conforter leur rôle de moteur de développement du territoire.
Il faut toutefois reconnaître que le chantier a déjà été bien avancé, avec l’aménagement des berges de la Midouze et de la confluence, le développement de l’offre des transports en commun (fréquentation triplée en six ans), les 90 logements réhabilités en cinq ans, tout comme les 37 façades en neuf ans. Mais un coup de boost est effectivement le bienvenu.
Cinq axes de travail ont été identifiés : le premier entend recentrer le développement urbain sur le pôle urbain de l’agglo, et produire des logements sur le centre-ville. Le second veut favoriser un développement économique et commercial équilibré, en veillant aux équilibres commerciaux du territoires et en accentuant l’attractivité commerciale du cœur de la ville.
Le troisième a pour but de développer l’accessibilité, la mobilité et les connexions. Le quatrième de mettre en valeur les formes urbaines, l’espace public et le patrimoine architectural et paysager. Et enfin, fournir l’accès aux équipements et services publics, en renforçant le rayonnement touristique du territoire, offrant des équipements nouvelles générations et développant les lieux de convivialité et de loisirs, en recentrant les équipements ou services attractifs dans le cœur de ville.
Quant au timing, il va consister en une phase d’initialisation de 18 mois maximum, afin d’établir un diagnostic, suivie d’une deuxième, dite de déploiement, qui ne pourra excéder cinq ans, les engagements financiers des partenaires du programme devant prendre fin au 31 décembre 2022.
On connaît déjà les premières actions qui vont être menées : la réhabilitation des façades dégradées en centre-ville ; celle de l’Auberge Landaise, la salle polyvalente ; et du square des Anciens combattants.
Tout cela ne constituant qu’un début. On a hâte d’être en 2024 pour découvrir la totalité du changement !
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