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PRODUCTEUR DU JOURUn nouveau souffle pour le Château Jolys

Repris en 2019 par Michel Boutin, l’un des deux plus grands domaines de l’appellation Jurançon mise sur son exigence et son savoir-faire pour développer son activité…
Photo de la façade du chateau Jolys
Niché sur les hauteurs de Gan, en plein cœur du vignoble du Jurançon, le Château Jolys s’est imposé au fil des ans comme l’un des phares des appellations Jurançon AOC et Jurançon Sec AOC.

Avec ses 37 hectares de vigne, majoritairement plantés en petit et gros manseng, et ses installations techniques les plus avancées, il produit environ 200.000 bouteilles par an (dont 45% destinées à l’export).

La propriété appartenait aux Domaines Latrille, nés en 1958 grâce à Pierre-Yves Latrille, un ingénieur agronome visionnaire qui a perçu l’immense potentiel du Château Jolys et des terres en friches attenantes. Parcelles après parcelles, Pierre-Yves Latrille a façonné ces coteaux aux pentes impressionnantes et a développé la renommée des vins du Château Jolys grâce à une technologie avancée.

Depuis 2019, c’est au tour de l’entrepreneur québécois Michel Boutin, d’investir dans ce domaine et ses vignes d’exceptions. Le nouveau propriétaire du Château Jolys entend bien poursuivre la mission de son fondateur : produire des vins exceptionnels, reconnus parmi les plus grands et les amener à travers le monde pour faire briller cette belle région du Jurançon.

Des nouveautés à tous les étages

Un vent de renouveau s’est donc mis à souffler sur le domaine, à commencer par une nouvelle identité visuelle (la cigogne, symbole de renouveau). Si le côté événementiel est actuellement en phase de test (le parc du château a accueilli son premier mariage il y a quelques jours), le nouveau propriétaire entend également jouer la carte de l’œnotourisme, en développant les offres de dégustations et de visite du château (dont la rénovation du château est prévue en 2023).

On teste de nouvelles choses pour proposer de nouveaux produits…

Du côté des vignes, deux hectares ont récemment été plantés avec des cépages de gros courbu et de colombard (hors appellation Jurançon et assez rare dans la région). Passionné de vin et fasciné par les vins liquoreux, Julien travaille depuis cinq ans au Château Jolys. Pour l’œnologue originaire de Toulouse, responsable technique de la vigne, l’arrivée de Michel Boutin redonne un coup de fouet au domaine.

« On fait beaucoup de recherche, on teste de nouvelles choses pour proposer de nouveaux produits ou améliorer nos gammes existantes. On joue sur les composés aromatiques pour avoir une palette de vin assez diversifiée, notamment pour nos vins secs. On arrive à faire des vins très fins et structurés. Aucune année ne ressemble à la précédente, c’est hyper valorisant».

Les particuliers pourront acheter un pied de vigne à la naissance d’un enfant…

Grâce à ses nouvelles techniques, Michel Boutin souhaite faire franchir un nouveau palier au Château Jolys, en élaborant des vins de meilleure qualité. C’est le cas de la vinification en barrique pour les vendanges tardives. Le précieux or jaune reste 24 mois en fût, ce qui représente un nouveau challenge pour l’œnologue et Jorge de Almeida, le maître de chais, car cette étape demande plus de travail. Mais pour finir, ces cuvées plus haut de gamme et plus originales satisferont les amateurs les plus exigeants.

Ce second souffle s’accompagne également de nouveaux projets. « Nous avons dans l’idée de créer un pack naissance : les particuliers pourront acheter un pied de vigne à la naissance d’un enfant, on pourra créer une vinothèque par millésime. Chaque année, une ou deux bouteilles seront mises de côté et pourront être récupérées par l’enfant à sa majorité », précise Jeanne Samson-dit-Lavigne, chargée de clientèle au Château Jolys. Une expression prétend que « personne ne connaît le secret du futur. Ce qu’il faut, c’est du vin, de l’amour et du repos à discrétion. » Pour le vin au moins, le Château Jolys vous prépare un beau futur…

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