Forte de quatre salariés, l'association aide et accompagne les adhérents dans leurs démarches d'amélioration de leurs pratiques durables et responsables depuis 2004. « On se déplace directement dans les entreprises. Cela nous permet d'être proches d'elles, et de pouvoir leur expliquer et leur montrer ce qui est bien, ce qui peut être amélioré, etc. », explique Marc De Nale, directeur général de l'association.
On parle ici d'entreprises, mais l'association a un champs d'action bien plus vaste. « On va parler des transformateurs et distributeurs, mais on implique tout naturellement les producteurs. Cela représente donc 23 entreprises adhérentes, mais plus de 450 producteurs partout en France ».
Les engagements des adhérents reposent sur cinq axes majeurs : préserver la santé de tous, encourager des pratiques durables, rendre les produits accessibles, promouvoir l'économie locale et garantir la qualité des produits.
« Quand on parle de santé, cela implique la santé du consommateur, mais aussi la santé des sols, de l'environnement, et grâce à de la stabilité, la santé des entreprises également. Accessibles financièrement, mais surtout accessible dans les commerces, que ce soit en circuit court, plus long ou dans la grande distribution classique ».
Pour mobiliser autour de ces axes de travail, et toujours encourager les adhérents à progresser dans leurs démarches responsables, l'association Demain la Terre a créé un label, il y a une dizaine d'années. « Il s'obtient après un audit externe. Ensuite, les entreprises labellisées doivent solliciter un renouvellement annuel. Pour cela, il faut que des progrès soient constatés d'une année à l'autre. C'est tout l'intérêt de notre démarche ».
Nous souhaitons vraiment nous développer dans la partie sud du pays
Sur notre territoire, l'association ne compte qu'une entreprise membre actuellement : les Vergers de Gascogne, à Fleurance. « Nous regrettons que la démarche ne soit pas aussi bien implantée dans le Sud. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de nous implanter à L'Isle-Jourdain ».
Une, voire deux autres entreprises devraient rejoindre l'association d'ici la fin de l'année, de quoi accélérer le développement. « Ce que nous retenons tout de même, c'est que même s'il y a peu d'entreprises ici, il y a beaucoup de producteurs. Ce sont les premières entités auxquelles nous nous adressons, la suite se fera naturellement ! »
D'ici la fin d'année 2022, l'association Demain la Terre espère passer le cap des 30 entreprises adhérentes. « Cela augmenterait la notoriété du label, et lui donnerait de la visibilité. Ensuite, c'est un cercle vertueux, pour certifier de nouveaux produits, accompagner plus d'entreprises, se faire connaître, etc. »
Marc De Nale ajoute : « Deux autres axes vont être privilégiés : les changements climatiques, en limitant un maximum notre impact carbone et celui de nos adhérents, et la santé que l'on va encore plus développer ».
Ainsi, des analyses nutritionnelles des produits sont en cours, pour déterminer quels leviers de production actionner pour les améliorer. On parle des méthodes de production, mais aussi des variétés et des produits, en général. « Pouvoir connaître précisément quelles sont les techniques les plus bénéfiques pour la santé, et les appliquer pour rendre les produits encore plus sains », conclut le directeur.
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