Ainsi, qui se souvient de Jean Réveil, élu en 1795 ? Il est pourtant à l’origine de la sauvegarde du bois de Pau, destiné à la coupe, en ayant organisé un achat collectif de la forêt.
De Jean-Baptiste d’Espalungue, en 1800, qui participa à la sauvegarde du berceau d’Henri IV, en carapace de tortue, qui fascine depuis toujours des générations d’écoliers ?
De Charles-Marie de Perpignàa en 1815, dont on garde le souvenir comme le Haussmann local, pour avoir fait construire la caserne Bernadotte, la halle de la place Clemenceau, avoir mis en place des trottoirs ou l’éclairage public.
De Jean-Baptiste Castetnau (photo), en 1849, apparenté à Bernadotte, qui transforma l’Hôtel de France et construisit le Temple de la rue Serviez, en même temps que les premières écoles communales, devenues depuis le groupe scolaire Henri IV.
D’Aristide de Montpezat, à qui l’on doit le parc Beaumont et la mairie, ancêtre d’Henri de Laborde de Montpezat, actuel prince consort du Danemark.
D’Henri Faisans (1888), le créateur du boulevard des Pyrénées.
Et plus près de nous, de Louis Sallenave (1947), qui créa l’Université de Pau et resta à la mairie durant 24 ans, un record battu à ce jour par un seul homme : André Labarrère (1971), qui donnera à la ville son allure moderne, avec le Zénith, le Palais des Sports ou la rocade.
De cette énumération volontairement réduite, on remarquera que les maires qui sont restés dans la mémoire des Palois ont été principalement des bâtisseurs et des visionnaires. Un seul souhait : que cette qualité perdure.
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