« Dans un contexte marqué par de profondes mutations, une concurrence intense, des crises à répétition et un enjeu crucial de valorisation du travail et des productions des agriculteurs, ces discussions de rapprochement visent à mieux soutenir et promouvoir les filières agricoles régionales », expliquent Euralis et Maïsadour.
« Notre destin est lié et nous voulons construire la coopérative dont nos agriculteurs ont besoin », a déclaré Christophe Congues, président d’Euralis. « Ensemble, nous pourrions porter plus haut la voix de nos territoires et de nos savoir-faire. Face à une concurrence et des clients toujours plus concentrés, nous pourrions ouvrir ensemble des opportunités nouvelles et à plus forte valeur ajoutée pour les agriculteurs. Et nous serions plus à même d’attirer les jeunes agriculteurs qui contribueront demain, depuis notre Sud-Ouest, à défendre la souveraineté alimentaire française », a ajouté Daniel Peyraube, président de Maïsadour.
Si ce projet devait aboutir, « la réunion des deux groupes se ferait selon un principe d’égalité. Les conseils d’administration, notamment, auraient vocation à fusionner en garantissant une représentation équilibrée des deux coopératives actuelles, ainsi que de toutes les productions et de tous les territoires où les deux groupes sont aujourd’hui présents. Il y aurait également la mise en commun des moyens humains, économiques et industriels ».
Nous aurons l’occasion d’en reparler, les deux groupes ayant précisé : « Aucun processus d’intégration ni aucun changement d’organisation associé à ce projet n’interviendrait avant le terme de toutes ces étapes, au plus tôt en 2026. Dans l’intervalle, les deux coopératives poursuivent le déploiement de leurs plans stratégiques respectifs et s’attacheront à assurer, au fil des avancées du projet, une information et un dialogue transparent avec l’ensemble des parties prenantes. »
Pour rappel, en 2023, les deux groupes coopératifs avaient enclenché le regroupement de leurs deux activités autour du canard. Ils avaient dû renoncer en raison de différents obstacles, dont celui exprimé par l'autorité de la concurrence.
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