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1500 COUPS DE POUCELa Ferme Busquet multiplie les initiatives

Fondée en 2019 à Narrosse, cette association a pour but de développer des projets pluridisciplinaires. Du mois de mai jusqu'à octobre, de nombreux ateliers, concerts, bals gascons, conférences, et dîners seront au programme d'un été animé...
Des gens dans le jardin de la Ferme Busquet.Photo : Ferme Busquet.
Au-delà de ces événements, la Ferme Busquet veut être un lieu expérimental pour la culture de fleurs françaises, et le développement de l'art. Une relation étroite entre la nature et la culture...

Si vous êtes un fidèle lecteur de PresseLib', ce n'est pas la première fois que vous entendez parler de la Ferme Busquet. En effet, nous vous avions déjà présenté, en 2022, ce projet initié par Léonard Collignon et Joël Dagès. Un site de près de 3 500 m² situé à Narrosse, tout proche de Dax, sur lequel les deux amis cultivent notamment une trentaine de variétés de fleurs dont les graines sont toutes françaises, en respectant le principe de la permaculture. « L'écologie est la dimension centrale à tous nos projets », explique Joël Dagès, aujourd'hui artisan principal du lieu. Mais ce n'est pas la seule, et d'autres dimensions toutes aussi importantes s'intègrent dans les actions de la Ferme Busquet.

« La culture et la nature sont très liées ici. J'utilise des éléments naturels dans mon art, et à travers mes œuvres je parle d'écologie », poursuit celui qui a installé son atelier sur le site de la ferme il y a peu. Anciennement dans le monde de la mode en région parisienne, Joël Dagès a toujours un attrait fort pour le textile. « J'aime chiner des textiles vintages sur les marchés locaux. Je les retravaille, je les transforme, pour en faire des panneaux de décoration ». Pour ce faire, il les plonge dans plusieurs bains de teintures naturelles, obtenues à partir des plantes de son jardin. Des pièces ensuite vendues à la ferme durant la saison d'ouverture, ou sur le site internet le reste du temps.

« Cette dimension culturelle, c'est quelque chose que l'on a envie de continuer à développer. Nous avons récemment organisé sur le site des expositions artistiques. Nous ne sommes pas un musée ni une galerie, mais nous pouvons tout de même être un moyen d'ouvrir à la culture, à l'art, et toujours avec cette dimension écologique en toile de fond ». Une exposition collective est d'ailleurs prévue en septembre, avec la présence de plusieurs artistes locaux.

Photo : Ferme Busquet.

« Nous avons également à cœur de conserver une dimension très locale. Les touristes connaissent les Landes pour ses traditions, ses plages, sa cuisine, mais il y a tellement plus de choses à découvrir ! Et ça ne concerne pas que les gens de passage, les locaux aussi peuvent apprendre qu'il y a plein de gens qui font plein de choses très intéressantes ici ! ». Ainsi, la Ferme Busquet accueille, plusieurs fois par an, un marché d'artisans locaux. Des concerts et bals gascons sont également organisés durant la saison estivale, avec la présence là aussi d'artistes locaux. « Nous avons aussi mis en place des déjeuners préparés par des jeunes chefs qui démarrent », poursuit Joël Dagès.

À travers toutes ces actions, la Ferme Busquet souhaite permettre aux gens de « réaliser qu'il se passe quelque chose à côté de chez eux ». Bien que la programmation 2024 ne soit pas encore complète, Joël Dagès évoque quelques moments-clés : « Le coup d'envoi sera donné en mai avec les premiers ateliers de teinture végétale. En juin, nous aurons nos portes ouvertes, pour permettre aux gens de découvrir tout ce que l'on fait sur place et de s'imprégner de l'esprit de la ferme. Et puis en septembre, il y aura pas mal de choses, plusieurs rendez-vous que l'on finalise encore ».

COUP DE POUCE

« Aujourd'hui, pour que l'on puisse continuer à se développer, on a besoin que les gens parlent de nous, mais surtout de notre programmation. C'est ce qui fait vivre la Ferme Busquet ! », scande-t-il. De quoi donner à Joël Dagès les moyens de ses ambitions, notamment pour continuer à développer des activités culturelles, comme les spectacles vivants, les concerts, les expositions collectives, et peut-être même jusqu'à la création d'un mini festival... ? « Mais tout en restant relativement intimistes. Le site n'a pas vocation à attirer d'immenses foules », relativise-t-il.

Lire notre ancien article sur la Ferme Busquet

Plus d'informations sur la Ferme Busquet

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