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Le Grand Moun prépare une rentrée toute en musique

Le festival Moun en fanfare revient tambour battant pour sa troisième édition du 6 au 13 septembre 2025.
La singularité de Moun en fanfare est que l'événement s’adresse à tous
Moun en Fanfare DR
Une programmation haute en couleur, un engagement fort pour l’accès à la culture, et un final d’anthologie avec Yuri Buenaventura et Flavia Coelho.
La programmation fait le grand écart entre traditions locales et musiques du monde
Moun en Fanfare DR

Quand septembre arrive, certains voient la fin de l'été. D’autres entendent, dans l’air qui change, comme un appel à la fête. Et dans le Marsan, cet appel a un nom : Moun en fanfare. Pour la troisième fois, le Centre Commercial Grand Moun transforme la rentrée en véritable ouverture de saison musicale. Du 6 au 13 septembre 2025, le territoire vibre au rythme des fanfares, des cuivres endiablés et des sons venus d’ailleurs. Un festival où les rues se font scènes, les trottoirs deviennent tempo, et où chaque lieu résonne comme une caisse claire au service de la convivialité.

Depuis sa création, Moun en fanfare fait le pari d’une culture populaire et exigeante, joyeuse et généreuse, capable de réunir toutes les générations autour d’un même refrain : celui du vivre ensemble. Cette édition 2025 conforte cette ambition en déployant plus de 30 concerts et spectacles dans 23 lieux différents. Une partition bien réglée qui s'écrit avec les habitants, les artistes, les structures sociales, les collectivités et les commerçants. Car ici, la musique est avant tout une affaire de lien.

Musique et solidarité pour tous

C’est peut-être ce qui fait la singularité de Moun en fanfare : sa capacité à s’inviter partout, et à s’adresser à toutes et tous. Le festival investit aussi bien les places publiques que les halls d’établissements, les rues de Saint-Pierre-du-Mont que les cours d'écoles ou les parcs d’EHPAD. Chaque recoin du territoire devient potentiel lieu de concert, chaque moment de la journée prétexte à une bulle musicale.

De manière assumée, la programmation fait le grand écart entre traditions locales et musiques du monde. Un souffle métissé traverse le festival, qui mêle avec jubilation rythmes brésiliens, chansons colombiennes, jazz, funk et fanfares festives. Une manière joyeuse d’ouvrir les oreilles à d’autres réalités musicales, et d’inviter chacun à la danse, quelle que soit son histoire, sa langue ou son parcours.

Yuri Buenaventura, tête d'affiche de l'édition 2025
Felipe Barbosa DR

Au-delà de son aspect festif, Moun en fanfare cultive une ambition plus profonde : celle de rendre la culture accessible à tous les publics. Pour cela, une partie de la programmation est réservée aux structures médico-sociales et éducatives du territoire. Hôpitaux, foyers de vie, EHPAD, IME, M.A.S, mais aussi écoles et établissements spécialisés accueillent des concerts sur mesure, pensés avec et pour leurs publics.

Ce sont autant de moments de respiration dans le quotidien, autant d’éclats de joie et de partage que les artistes font naître au plus près des gens. Pas de barrière de scène, pas de badge VIP : juste des instruments, des voix, des sourires, et ce lien invisible mais très présent que tisse la musique. Une manière de rappeler que la fête n’est pas un privilège mais un droit fondamental.

La clôture en fanfare

Le point d’orgue du festival aura lieu le samedi 13 septembre 2025, sur le parking du Grand Moun. Une grande soirée festive, ouverte à tous, viendra clore cette semaine musicale sur un tempo endiablé. A l’affiche, des noms qui font déjà battre le cœur plus fort : Yuri Buenaventura, le maître de la salsa colombienne ; Flavia Coelho, ambassadrice d’une pop brésilienne ensoleillée ; Bad Fat, fanfare déjantée entre groove et hip-hop ; la compagnie Waati Nooma avec ses percussions venues du Burkina Faso ; et les Cubiténistes, ébouriffants sculpteurs de rue en fanfare !

Pour prolonger le plaisir, une buvette et des food-trucks locaux seront sur place. Une belle manière de conjuguer gourmandise et musique, en toute simplicité. Le tarif d’entrée reste accessible (20 €, gratuit pour les moins de 10 ans sur place), dans la droite ligne d’un festival populaire où l’on peut venir en famille, entre amis, ou simplement porté par la curiosité.

Ce qui fait vibrer Moun en fanfare, au fond, ce n’est pas seulement la richesse de sa programmation ou la diversité de ses lieux. C’est l’énergie collective qu’il génère, la manière dont il rassemble. On y croise des musiciens professionnels, des enfants qui tapent dans leurs mains, des anciens qui retrouvent un air connu, des familles entassées sur une murette pour mieux entendre. C’est un festival qui ne se regarde pas de loin, mais qui se vit de l’intérieur.

Et pour que cette belle partition puisse être jouée, les organisateurs lancent un appel à toutes les bonnes volontés. Car derrière chaque scène montée, chaque musicien accueilli, chaque sourire échangé, il y a des bénévoles, ces petites mains indispensables sans qui rien ne résonnerait. Accueil, logistique, information, accompagnement : chacun peut trouver sa place, selon ses envies et son tempo. Rejoindre l’aventure, c’est aussi ça, le Moun en fanfare : être acteur d’une fête qui joue collectif, dans une ambiance bienveillante et tonique.


Sébastien Soumagnas

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