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Publié le

PORTRAIT PASSIONInopsys, un premier album symbolique pour un groupe très hétéroclite

Composé d'Oïhana au micro, de Valentin à la guitare et de Rémi à la batterie, ce jeune groupe vient de sortir son premier album. Un projet pour montrer la diversité du répertoire et des influences des membres, mais aussi pour se trouver pleinement...
Oïhana, Rémi et Valentin jouent dans un café dans les Landes.
Une moyenne d'âge de 22 ans pour un groupe 100% landais jeune de 3 ans. Mais ne vous laissez pas tromper par ces chiffres, puisque les membres ont tous plus de 10 ans d'expérience derrière eux...

Pour tout artiste musical, la production d'un album est un aboutissement. Un aboutissement qui peut être plus ou moins long, en fonction de tellement de choses : des rencontres, des opportunités, des choix, etc. Certains artistes mettent des années et des années à sortir un premier album, puis d'autres, comme Inopsys, se rangent dans la case des artistes précoces. Un groupe qui n'a que 3 ans d'existence, qui avait lancé son projet au bout d'une année de cohabitation seulement.

« Cela a pris beaucoup de temps à cause de la crise sanitaire. On ne dirait pas comme ça, mais enregistrer pendant cette période c'était très compliqué », commence Oïhana, chanteuse de 19 ans. Un travail de longue haleine, réalisé avec l'aide de proches, d'amis, de mentors, que le groupe a souhaité représentatif de ses influences et de ses capacités.

« C'est un album éponyme composé de 7 musiques, toutes de styles différents », continue-t-elle. Un CD de tout de même 46 minutes, soit la durée d'un album de 12 titres plus classique. « C'est notre œuvre à tous les trois. Nous avons des envies changeantes, des influences différentes, nous voulions explorer plein de styles pour trouver ce qui nous conviendrait le mieux », ajoute Valentin, guitariste de 22 ans. « On ne veut pas non plus s'enfermer dans un seul style. On a plein de trucs à montrer ! C'est notre terrain de jeu », poursuit Rémi, batteur de 24 ans. Un album qui sert donc de book audio.

« Cela nous permettra aussi d'avoir quelque chose à montrer, sur un support sérieux et de qualité ». Une production financée par le groupe et ses membres qu'ils cherchent à rentabiliser avec différents contrats pour des concerts. « Cet été nous avons fait beaucoup de dates, donc ça nous a beaucoup aidés. Nous en avons quelques-unes de prévues déjà pour cet hiver aussi ».

Et pour soutenir le groupe, vous pouvez aussi vous procurer l'album éponyme en contactant les membres sur leur page Facebook. « Pour l'instant l'album n'est qu'en physique, parce que c'est plus sympa et qu'on est des jeunes à l'esprit rétro ! Et puis c'est aussi plus simple pour rentrer dans nos frais. Ça arrivera sûrement plus tard sur les plateformes de streaming ».

Voir la page Facebook du groupe

Cet album est peut-être le début d'une toute nouvelle aventure qui pourrait, qui sait, emmener les trois amis vers leur rêve de vivre de leur musique. « Pour moi, Science Po Bordeaux c'est un plan B ! », plaisante Oïhana. « Si d'autres projets se présentent à nous, bien sûr que j'irai à fond », souligne Valentin, plus terre à terre, sûrement du fait de son cursus en école d'ingénieur en électronique mécanique. « Tout est possible... », ajoute Rémi, étudiant à Paris en Master BEE pour étudier les populations animales.

Ces horizons différents, c’est ce qui fait notre force.

Des horizons scolaires différents, tout comme leurs parcours et influences musicales. « J'ai commencé la musique en faisant de la contrebasse au conservatoire. Petit à petit j'ai dérivé vers le rock, jusqu'à rejoindre la Rockland'School de Capbreton, où j'ai rencontré Valentin », explique Oïhana aujourd'hui influencée par Les Raconteurs ou Rage Against the Machine. Valentin, quant à lui, a commencé la musique par des cours particuliers avant de rejoindre à son tour la Rockland'School et de tourner un peu. « De mon côté je suis plus dans du Black Sabbath ou du Tool par exemple ».

Suite à la dissolution d'un premier groupe dans lequel les deux premiers cités se trouvaient, ils sont partis à la recherche d'un troisième larron. « C'est sur un site de rencontres pour musiciens qu'on s'est rencontrés », raconte Rémi. « J'ai commencé la musique à 9 ans, puis j'ai été au conservatoire. J'ai toujours continué à jouer, même jusqu'à aujourd'hui puisque je suis dans deux autres groupes et orchestres en parallèle », explique celui qui préfère du rock plus mélodieux, plus folk, avec des instruments plus traditionnels.

« Ces horizons différents, c'est ce qui fait notre force. Comme nous avons beaucoup d'influences et d'inspirations différentes, nous mélangeons énormément de choses. C'est comme ça qu'on arrive sur un album avec des univers très différents d'un son à un autre », conclut le groupe. Alors, on vous a donné envie de découvrir ? Si oui, tendez l'oreille, vous avez des chances d'entendre parler de ces Landais à l'avenir...

Timothé Linard

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