Initiée à l’ultratrail par son compagnon, Jocelyne Pauly vient de terminer à la 5e place au Grand trail de la vallée d’Ossau (GTVO), en pulvérisant le record féminin (9h48 minutes). La professeure d’éducation à la pratique sportive du lycée Saint-Cricq, à Pau, se livre à PresseLib’ sur sa passion et ses projets à venir.
PresseLib’ : Comment avez-vous débuté la course ?
Jocelyne Pauly (J.P) : C’était toujours une épreuve pour moi. Mais il y a 17 ans, après la naissance de mon second fils, je voulais garder une activité physique. J’ai commencé la course sur route par de petites sorties, qui duraient de plus en plus longtemps. Ça me permet de me vider la tête, c’est mon moment à moi.
Qu’est-ce qui vous plait dans l’ultratrail ?
J.P : Je n’aimais pas ça au début, car il faut s’arrêter de courir lors de grandes montées. Mais j’y suis devenue accro, car ça me permet de découvrir plein d’endroits et de magnifiques paysages. Depuis quelques années, de plus en plus de femmes se mettent à la course à pied et à l’ultratrail, c’est génial que la discipline prenne autant d’ampleur.
J’aime le côté dépense énergétique et repousser mes limites. L’activité physique m’aide à me sentir bien, que ce soit une heure de footing ou cinq heures de randonnée. Je suis plus à l’aise sur les parcours longue distance, donc l’ultratrail me convient parfaitement.
Vous avez une relation particulière avec le Grand trail de la vallée d’Ossau…
J.P : C’est exact. Le GTVO fait partie de mes premières courses. C’était ma quatrième participation et les organisateurs font du super boulot. J’aime courir chez moi, auprès de ma famille et de mes amis. Je suis contente, car j’ai amélioré mon temps par rapport aux autres années, même si la deuxième partie du parcours a été la plus ardue.
Quels sont vos rythmes d’entrainement ?
J.P : Je me force à ne faire que six sorties par semaine. En général, je fais une séance de fractionné, deux sorties en montagne, une sortie vallonnée et deux séances de course normale. J’ai pris l’habitude de courir, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente ou en période de sécheresse.
Vous préparez actuellement de gros évènements…
J.P : C’est vrai. Je participe à l’UTMB, le Sommet Mondial du Trail au Mont-Blanc. C’est l’une des courses les plus réputées du monde. J’y avais participé en 2018 et j’ai fini à la 3e place, mais je n’avais pas pu profiter de la vue à cause du mauvais temps. J’espère que cette fois-ci, ce sera plus dégagé.
En octobre prochain, je vais en famille à La Réunion pour la Diagonale des fous. Je ne pensais pas la refaire, mais je ne pourrais pas faire des ultratrails encore très longtemps. Donc j’y vais tant que j’en ai les capacités et l’envie.
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