Un dialogue dans lequel ils s’invitent naturellement, sans pour autant connaître la musique.
Mais les étudiants sont aussi de grands enfants, et ceux de l’école Polytechnique de Paris qui ont pu suivre sa conférence par écrans interposés, le 8 avril dernier, étaient sous doute aussi captivés par son exposé sur le mécanisme de l’apprentissage par la création et sa pédagogie du sens, thème de la rencontre.
C’est donc depuis sa salle de musique tarbaise, que Robert Kaddouch a pu s’adresser à une soixantaine de participants, y compris des professeurs, qui s’étaient inscrits pour participer à cet événement.
Les élèves en ont bien conscience, les méthodes de travail telles qu’on leur impose dans les grandes écoles ne leur conviennent pas forcément. Et, tout comme les petits pianistes en herbe qui s’ignorent, eux aussi ont besoin de donner du sens à ce qu’ils font.
C’est alors qu’intervient la pédagogie Kaddouch, qui s’appuie sur le principe que l’on apprend mieux à partir du moment où l’on saisit le sens de ce que l’on fait, plutôt que de s’acharner à vouloir apprendre sans comprendre.
À quoi servent des heures de gammes, si l’on ignore le plaisir de communiquer et de s’épanouir par la création musicale ?
L’objectif de l’exposé était donc d’expliquer comment cette création, par une démarche pédagogique, peut se transformer en acte d’apprentissage, capable à son tour d’intervenir sur le développement cognitif, le comportement et l’individuation positive.
Une voie vers la réussite, en cette période qui annonce le retour des examens…
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