Entre les contraintes générées par la crise sanitaire et celles imposées par les Bâtiments de France, l’affaire n’a pas été simple. Mais, les cisterciennes de Sainte-Marie de Boulaur ne se découragent jamais. Bien au contraire.
Les religieuses gersoises prient et travaillent au quotidien. « Ce travail assure notre subsistance selon ce que prévoit la Règle de saint Benoît, il garantit notre liberté, et permet de continuer à ce que notre monastère demeure pour tous un lieu d’accueil, de prière, de silence et de paix ».
C’est ainsi qu’elles ont développé une exploitation en agriculture biologique et qu’elles assurent la transformation artisanale d’une belle palette de produits. Parmi eux, le « Saint Germier », un fromage fermier au lait cru, affiné entre 2 et 5 mois, fruit de leur troupeau de vaches, brune des Alpes et jersiaise. Quant aux veaux et cochons de la ferme, ils apportent une viande de grande qualité pour leur consommation et permettent la fabrication artisanale de pâtés très variés.
Le verger de Boulaur compte de nombreuses variétés d’arbres fruitiers pour la fabrication de confitures aux multiples parfums. De son côté, le potager fournit les légumes pour la communauté, mais aussi pour les visiteurs logeant dans l’hôtellerie monastique pouvant accueillir une quarantaine de personnes. A signaler aussi, leur farine de sarrasin bio : sans gluten et riche en oligo-éléments. Idéal pour allier santé et qualités gustatives.
Les sœurs sont adeptes de l’agroécologie, avec le souci quotidien d’améliorer leur exploitation agricole et leur verger-potager. La permaculture, des sols vivants, de l’aromathérapie pour les traitements du jardin… font partie de leurs recettes pour assurer une agriculture saine, durable et responsable.
Toute leur production est vendue sur place ou sur le marché de Samatan. Avec les différentes évolutions en cours, l’abbaye de Boulaur s’imposera comme un acteur majeur du département, tant sur le plan économique que touristique.
Ce développement spectaculaire a été rendu possible grâce à la générosité de très nombreuses personnes et de mécènes, mais aussi à la Fondation du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne.
Informations sur le site boulaur.org
Pour la béatification de Claire de Castelbajac
La cause de béatification de la Gersoise a été confiée à la communauté de Boulaur.
« Dans les années 80, alors que l’abbaye souffrait d’un manque de vocation préoccupant pour son avenir, plusieurs jeunes filles sont entrées au monastère à la suite d’une prière faite à Claire ».
Pour lire notre article sur Claire de Castelbajac, c’est ici
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