C’est un projet qui est à l’étude depuis six ans, et qui fait partie – avec celui de la cité de l’Ophite à Lourdes - du Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU) dont la convention a été signée lors de la visite d’Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, en avril dernier.
La cité Bel Air, qui accueille environ 2.200 habitants, est représentative des grands ensembles construits durant les années soixante. Les travaux d’aménagement, à la fois urbains et architecturaux, sont destinés à désenclaver le quartier d’une part en l’ouvrant plus facilement au centre-ville, créant par là-même une continuité urbaine, et à modifier son image, y compris en repensant ses espaces publics.
Il s’agira dans un premier temps pour la SEMI-Tarbes de détruire 164 logements, répartis dans les bâtiments F, G et H, pour en reconstruire de nouveaux, répondant aux exigences du marché actuel. La difficulté tient au fait que ces derniers seront construits pour certains avant même la démolition, afin de pouvoir y reloger les habitants.
La programmation de logements locatifs sociaux favorisant la mixité sera privilégiée, tout en incluant quelques parcelles pour la construction de maisons individuelles ou mitoyennes. L’architecture se détournera de l’image “HLM” pour mieux s’intégrer aux quartiers pavillonnaires voisins, comme celui de Figarol par exemple. Quant à l’ancienne conciergerie, elle sera transformée en nouveau lieu-ressource du quartier et remplira les fonctions de permanences associatives, lieu d’accueil, salles de réunion…
En parallèle, le chantier de voirie réaménagera l’espace, pour ouvrir le quartier sur la ville grâce à la création d’une nouvelle voie d’accès autre que la voie principale actuelle. Des rues perpendiculaires relieront Bel Air au centre-ville, avec création d’îlots, mais aussi des pistes cyclables et espaces piétons pour favoriser les déplacements de la population, avec un gain en qualité de vie.
Le financement de ce projet conséquent est estimé à 34 M€. L’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) y participera à hauteur de 6,9 M€, aux côtés des collectivités : 2,6 M€ pour l’Agglo, 2 M€ pour le Département, 0,6 M€ pour la Région Occitanie, et 7,5 M€ pour la Ville de Tarbes.
Ce chantier colossal offrira une nouvelle configuration plus aérée aux habitants du quartier, tout en contribuant au développement du centre-ville en l’étendant grâce à ce désenclavement.
Informations sur le site internet de l’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Photos : Communauté d’Agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées
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