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Créateurs et Passionnés

Thierry Haure-Mirande et Aéroprotec

La société spécialisée dans le traitement de surface a inauguré sa nouvelle ligne de production sur l’Aérosite d’Uzein. Un superbe outil en phase avec ses ambitions...
Haure Mirande UIMM 2
Après l’acquisition de son homologue canadienne TNM Aérosphère l’an dernier, Aéroprotec voit aboutir son projet d’une nouvelle usine de traitement de surface pour pièces aéronautiques. La première pierre de cette unité avait été posée mi-2018.

L’entreprise Aéroprotec et le Groupe Haure-Mirande, qui ont désormais franchi le cap des 10 millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé, ont connu une riche année 2019, d’abord marquée par l’annonce du rachat de l’entreprise montréalaise TNM Aérosphère, et ensuite par l’élection de son dirigeant Thierry Haure-Mirande à la présidence de l’UIMM Adour Atlantique. Et puis, pour l’anecdote, la société avait imaginé un sympathique accueil « brasserie » au dernier salon du Bourget, ce qui lui avait valu un « Trophée Stand 2019 ».

Mais pour en revenir aux choses sérieuses, l’année dernière aura aussi et surtout été celle de la livraison d’une nouvelle usine d’Aéroprotec sur le site aéroportuaire de Pau-Uzein. Cette unité de production, entièrement automatisée et dotée d’outils de pilotage numérique, est hébergée dans un bâtiment de plus de 3.400 m2, imaginé par le cabinet Camborde Architectes (Bizanos) pour la SEM Pau-Pyrénées, qui en sera comme prévu le bailleur, mais finalement pour une durée de 10 ans. On se souvient que la première pierre de l’édifice avait symboliquement été posée fin juin 2018. Tout aura donc été très vite.

Un outil au service de grandes ambitions…

Il ne restait plus qu’à inaugurer officiellement ce nouveau site, ce qui a été fait jeudi dernier, en présence de Thierry Haure-Mirande, mais aussi de François Bayrou et d’Alain Rousset. L’unité emploierait déjà 10 personnes sur les 40 qu’elle devrait compter à terme. L’investissement total aurait avoisiné les 7,5 millions d’euros, plus de 4 pour l’infrastructure et plus de 3 pour les équipements associés à la production. La Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), le Feder (fonds européen de développement régional) et la Région Nouvelle-Aquitaine y auraient contribué pour un montant total proche du million d’euros.

Cette nouvelle unité de production donnera à l’entreprise des moyens supplémentaires d’atteindre ses ambitieux objectifs, en accroissant encore ses capacités et sa productivité. Elle permettra d’autre part de traiter des pièces de grandes dimensions, comblant ainsi une lacune du paysage industriel français. Grâce à cette ligne de production, l’entreprise annonçait l’an dernier vouloir dégager 5 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire par an.

On rappelle qu’outre ses sites français de Pau et d’Assat, le groupe compte un centre de support et de maintenance à Lyon (Hera Aero) et une filiale tunisienne employant 30 salariés (Aérotech). Le groupe dans son ensemble emploie actuellement 140 personnes, dont une petite centaine sur Pau. Avec le susdit rachat de son homologue canadien TNM (également expert en traitement de surface), Aéroprotec devrait dès cette année se rapprocher des 350 salariés et de son objectif de 25 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Cette prise de volume pourrait aussi nourrir sa croissance via de nouveaux contrats avec des clients américains ou internationaux. Quinze ans après le rachat de l’ex-Janini, tout va donc pour le mieux pour Aéroprotec, qui n’en finit plus de décoller…

Plus d’informations sur le site internet - cliquez ici

 

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