À l’Astrada, on n’a jamais eu peur de mélanger les genres. La preuve en ce samedi 28 et dimanche 29, où sur scène vont se succéder du vrai bon jazz manouche avec tout d’abord le Barcelonais Stochelo Rosenberg, accompagné par le Biel Ballester Trio, suivis d’Alexandre Tharaud.
Deux programmes dissonants, comme on aime les présenter à Marciac, marqués par un trait commun : le talent.
Ce qu’il faut savoir…
Samedi 28, tout d’abord, à 21h (28 euros), voici Stochelo Rosenberg et le Biel Ballester Trio (avec Leo Hipaucha à la rythmique et Oriol Gonzalez à la contrebasse).
En avant pour un exercice de techniques époustouflantes, mêlant ivresse du swing, tendresse des échanges, virtuosité et fulgurance des improvisations. Du jazz manouche comme on l’aime, joyeux, entraînant qui a su évoluer depuis les années Django tout en ne perdant pas son âme.
Et puis dimanche 29 à 16h (25 euros), il y a le grand rendez-vous destiné aux amateurs de classique : celui avec Alexandre Tharaud, qui n’hésite pas à sortir du moule en collaborant régulièrement avec des artistes issus d’autres domaines, comme Bartabas ou Michael Haneke et qui se lancera à l’Astrada sur plusieurs voies : l’Arietta op 12 n°8 en mi bémol majeur, la Valse op 38 n°7 en mi mineur, la Mélodie op 47 n°3, le Son des cloches op 54 n°6 en ut majeur et Jour de noces à Troldhaugen, op 65 n°6 en ré majeur d’Edvard Grieg. Et pour finir l’Appasionata, sonate pour piano n°23 op 57 de Beethoven.
Comme d’habitude, il y en a pour tous les goûts à Marciac, qui n’hésite jamais à faire le grand écart. Et là, c’en est un, maousse costaud !
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