Aéroprotec réalise une dizaine de millions d’euros de chiffre d’affaires entre Pau, Assat et la Tunisie, où la filiale Aérotech emploie une trentaine des quelque 150 salariés. Elles est installée sur le nouveau site d’Uzein, à proximité de l’aéroport.
Cette nouvelle usine doit non seulement permettre à Aéroprotec de traiter des pièces de grandes dimensions, mais aussi de monter en cadence grâce aux outils numériques de dernière génération et à une ligne automatisée. De quoi satisfaire les nouvelles exigences de clients comme Airbus.
L’industriel espère dégager au moins 5 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires chaque année. Il vise les 35 millions de revenus et les 400 salariés d’ici 2025. Cela passe par de la croissance externe. Ainsi, Aéroprotec a lancé le rachat du sous-traitant québécois TNM Aérosphère, basé à Pointe-Claire, dans la banlieue de Montréal, pour environ 8 millions d’euros. Cette entreprise, de taille similaire et qui opère également dans le traitement de surface, y emploie 200 salariés.
Ce qui fait qu’Aéroprotec devrait doubler de volume et au moins atteindre les 25 millions d’euros de chiffre d’affaires à brève échéance (toutes activités confondues).
A la tête de l’UIMM Adour Atlantique…
Avec le départ d’Ary Plagnol, directeur du site de Dassault Aviation à Biarritz, l’Union des industries et métiers de la métallurgie Adour Atlantique devait se trouver un nouveau président. C’est chose faite avec l’élection de Thierry Haure-Mirande.
Pour rappel, cette organisation professionnelle regroupe pas moins de 604 entreprises sur le bassin de l’Adour qui emploient 14.600 salariés. Au niveau national, ce secteur est fort de 40.000 entreprises adhérentes, comptant près de 1,5 millions de collaborateurs.
L’UIMM Adour Atlantique connaît un très fort développement et s’est doté d’outils particulièrement innovants et performants, à commencer par les trois pôles de formation de Tarnos-Bayonne, Assat-Pau et Lanne-Tarbes.
L’organisation professionnelle a aussi investi dans le développement technologique avec le centre Metallicadour, dans le développement industriel avec l’action régionale OPTIM’indus, ou encore dans le conseil avec les missions d’Agilyce.
« Les transformations en cours dans le monde industriel nous demandent d’avoir un esprit de conquête. L’avenir de nos entreprises et des plus petites d’entre-elles en dépend » a souligné Thierry Haure-Mirande. Lors de son mandat de 3 ans, il souhaite également ouvrir le périmètre d’action de la Chambre syndicale aux enjeux internationaux. « C’est l’un des axes sur lequel je m’engagerai dès 2020 ».
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