Tous les grands sujets seront abordés comme la diversification des prestations, l’ouverture vers de plus jeunes curistes, les cures pour les actifs, la thérapie digitale…
L’enjeu est majeur pour la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie qui comptent au total 43 stations thermales pour quelque 300.000 curistes. Un secteur qui génère près de 40.000 emplois. L’impact est considérable quand on sait qu’un curiste génère environ 2.400 euros lors de son séjour, ce à quoi s’ajoute la valeur créée par un accompagnant.
D’après une enquête réalisée par le Conseil national des établissements thermaux (Cneth), 91% des Français plébiscitent les cures et 67% envisagent de se rendre dans un établissement thermal.
Au-delà du traitement des pathologies chroniques, l’un des défis est donc l’adaptation à d’autres types de cures, par exemple concernant les personnes touchées par un cancer, les séquelles post-covid, l’obésité et les maladies métaboliques, l’endométriose…
De son côté, le cluster Aqui O Thermes mise sur la recherche de nouveaux services en milieu thermal comme : la thérapie digitale avec le masque de réalité virtuelle Bliss pour réduire la douleur et l’anxiété ; ou Thermassist, la première plateforme en ligne pour l’amélioration de l’accueil du curiste.
Concernant la santé, de nouveaux formats sont à l’étude comme : la cure fragmentée de 18 jours de soins pour les personnes exerçant une profession marquée par la pénibilité ; et le projet Prévichute, porté par la Fondation MAIF, pour prévenir le risque de chute.
La filière doit aussi relever le challenge de la formation et du recrutement de talents. Tous les métiers sont concernés (administratifs, personnels soignant, technicien) du niveau 5 au niveau Bac +5.
Informations sur le site internet des Thermalies.
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