Aujourd’hui, en moyenne, une femme atteinte d’endométriose doit attendre sept ans avant de pouvoir mettre un mot sur ces souffrances et poser un diagnostic. « L’endométriose est une maladie inflammatoire et chronique de l’appareil génital féminin qui s’explique par le développement d’une muqueuse utérine (l’endomètre) en dehors de l’utérus, colonisant d’autres organes », peut-on lire sur le site internet du ministère des Solidarités et de la Santé.
Ce 1er plan national est mis en place suite au rapport piloté par la gynécologue et députée européenne Chrysoula Zacharopoulou concernant cette maladie. Il prévoit d’investir dans la recherche, la création d’un parcours diagnostic plus accessible sur l’ensemble du territoire et la sensibilisation de tous les publics.
Chaque région devra « identifier précisément des filières territoriales de soins avec au moins un centre de recours et d'expertise. Ces centres seront des pôles de formation et de diffusion des connaissances (…) et agiront en lien avec les réseaux associatifs ». En Nouvelle-Aquitaine, 135 000 à 225 000 femmes seraient touchées par l’endométriose selon l’Agence régionale de santé.
L’endométriose est la première cause d'infertilité en France. L’objectif de ce plan est de mieux connaître cette maladie, pour mieux la diagnostiquer et donc, la soigner.
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