Cette démarche en faveur de la sauvegarde du patrimoine en péril est portée par Stéphane Bern, en liaison avec la Fondation du patrimoine, le ministère de la Culture et la Française des Jeux.
L’appel à candidatures pour 2022 sera clôturé le 28 février. Les projets doivent être déposés sur le site internet de la Mission Bern
La crypte archéologique de Dax
Ces fondations d'un monument antique datant des premiers siècles de notre ère vont bénéficier d’une aide de 170.000 euros. Elles ont été découvertes en 1978, dans le secteur de l'Ilot central. Une crypte archéologique a été aménagée sous le bâtiment afin de préserver des témoignages de la ville antique. Les vestiges faisaient partie d’une basilique civile point central de la vie publique, avec de nombreuses activités. On y rendait aussi la Justice.
L’église de Mauriet à Saint-Martin-d’Armagnac
Cet édifice de style gothique du XVe siècle va recevoir 300.000 euros. Il contient notamment une statue de la Vierge de l’Assomption ainsi qu’un retable, du XVIIIe siècle, classés à l’inventaire des Monuments Historiques (1984). A noter aussi, la clôture du chœur en chêne taillé ou encore un escalier en colimaçon dans la tour. Sur la partie Est, on trouve un chevet à cinq pans et des contreforts. Une cloche de 1727 a été préservée après l’effondrement du clocher (1971).
L’orangerie du jardin Massey à Tarbes
Pour lui permettre de retrouver sa vocation historique de serre, la Ville va recevoir un financement de 300.000 euros. Au cœur d’un site labellisé Jardin remarquable, cette orangerie, de style Napoléon III du XIXe siècle, est classée monument historique. L’ensemble appartenait au botaniste Placide Massey (1777-1853) qui l’a légué à la Ville. La maison d’habitation a été transformée en musée, et la municipalité de l’époque a lancé la création (1880) d’un bâtiment composé d’une serre tempérée et d’une serre à orangers.
Les forges d’Angosse à Arthez d’Asson
Ce patrimoine, recouvert de végétation, va être restauré grâce à l’aide de 51.000 euros attribuée. Il témoigne d’une activité industrielle importante qui a repris naissance en 1588. Le capitaine Antoine d’Incamps a recontruit une ferrerie au bord de l'Ouzom, au quartier d’Asson (Arthez-Deçà), avec l’autorisation d’Henri IV, par l’intermédiaire de sa sœur, Catherine de Bourbon, « lieutenante générale » en Béarn. En 1801, c’est l’héritier Jean-Paul d’Angosse qui reprend les forges d'Angosse, regroupant celles d'Arthez-d'Asson et de Nogarot en vallée de l'Ouzom et celle de Béon en vallée d'Ossau. Elles travaillaient avec le minerai de Baburet. L’ensemble a été fermé en 1866.
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