Le début de la chasse est très attendu dans de nombreux territoires où la prolifération du gros gibier provoque des dégâts considérables, notamment dans les vignes et différentes cultures pour les chevreuils, et dans les champs de maïs et les prairies pour les sangliers, y compris en zones de montagne. Au point que plusieurs sociétés communales de chasse ont dû anticiper l’ouverture en permettant le tir à l’affût.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la saison de chasse s’annonce bien, avec une bonne reproduction du gibier, favorisée par la douceur du printemps. La sécheresse, si elle a des conséquences lourdes pour les agriculteurs, est plutôt favorable pour les oiseaux qui peuvent profiter d’une nourriture dans des parcelles très atteintes et qui ne sont même pas récoltées. Quant aux sangliers, ils se frottent le groin devant l’abondance de glands.
Au-delà de l’ouverture générale, il faut savoir que les très nombreuses associations ou sociétés communales de chasse ont un savoir-faire important pour gérer au mieux, et en permanence, chaque situation locale, que ce soit au niveau de la densité du gibier, espèce par espèce, ou des conditions climatiques.
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