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Michel Ohayon veut faire face à la tempête

L’homme d’affaires bordelais va céder une partie de ses actifs immobiliers pour préserver quelques-uns de ses fleurons.
Michel Ohayon veut faire face à la tempête
L’autodidacte est devenu progressivement la référence en matière d'immobilier commercial et hôtelier, avant de se diversifier dans le secteur de la distribution.

Michel Ohayon est propriétaire de quelques beaux fleurons comme le Grand Hôtel à Bordeaux, le Waldorf Astoria Trianon Palace à Versailles ou encore le Sheraton à Roissy qu’il espère préserver malgré la tourmente qui touche les enseignes commerciales.

Ce fils de marchands de tissu est arrivé à Bordeaux à l’âge de 2 ans, en provenance de Casablanca. En 1984, il crée une petite boutique de vêtements pour hommes à Mériadeck. Il y a trois ans, il était à la tête d’un empire regroupant des actifs estimés à plus de 2 milliards d’euros. « Au début des années 2000, il dit posséder un quart du cours de l’Intendance et un tiers de la rue Porte-Dijeaux, deux des principales artères commerçantes de Bordeaux. Il accumule les actifs prestigieux, des palaces aux vignobles » rapporte Le Figaro.

En 2018, l’homme d’affaires avait repris la moitié des magasins Galeries Lafayette. Il les avait intégrés dans le giron de la Financière Immobilière Bordelaise (FIB), avec un statut de franchise. Parmi eux, les sites de Bayonne, Dax et Tarbes ; par contre, ceux de Biarritz et Pau étaient restés dans le groupe de luxe.

Le Grand Hôtel de Bordeaux

Après ces 22 magasins Galeries Lafayette, La Grande Récré (109 magasins), Camaïeu (512 points de vente) ou encore Go Sport (160 magasins en France), l’investisseur et entrepreneur avait jeté son dévolu en avril 2021 sur les 21 points de vente de l’enseigne Gap en France. L’ensemble de ces enseignes étaient regroupés dans Hermione People and Brands, filiale de la FIB.

Depuis, Camaïeu a été liquidé, Go Sport a été placé en redressement judiciaire. Il devrait en être bientôt de même pour Gap et Café Legal, tandis que la Grande Récré est sous la protection du tribunal de commerce. Quant aux 22 sites Galeries Lafayette, ils devraient être préservés en étant mis sous régime de sauvegarde, le temps de laisser passer la tempête ; Michel Ohayon estimant que leur situation est saine.

Dans les prochains mois, l’entrepreneur devrait donc vendre plusieurs de ses nombreux actifs pour désendetter son groupe et retrouver la confiance de ses partenaires financiers. Il doit ainsi présenter au tribunal un plan de redressement.

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