Tout le monde, ou presque, a un jour passé son permis de conduire. Et tout le monde, ou presque, a une anecdote à ce sujet, du style « comment je te l’ai embrouillé, l’examinateur ! »
Oui, mais ça c’est pour le folklore. Parce que côté auto-écoles, ça coince un tantinet, comme on a pu le constater ces jours-ci avec leurs voitures réalisant dans nos rues des « opérations escargot » visant autant à attirer l’attention qu’à emmerdailler le monde.
Ce qu’il faut savoir…
À l’origine de la situation, Monsieur Macron, sans surprise, qui a proposé dans la loi portant son nom une refonte complète du permis de conduire, qui sera adoptée à coup sûr par l’Assemblée nationale le 17 février prochain.
Sur le fond, tentons sereinement de comprendre. Première mesure, le délai d’attente maximum entre deux passages à l’examen de conduite passe à 45 jours maxima. Seconde : un recours à des agents d’entreprises publiques, telle la Poste, est possible pour assurer certaines missions des inspecteurs, comme le code. Troisième : l’obligation des 20 heures de cours minimum est supprimée.
Des mesures libérales, qui ne vont pas dans le sens des gérants d’auto-écoles, qui considèrent au contraire que la loi va les acculer au suicide. Que faire évaluer le candidat via Internet est une supercherie, car n’importe qui peut se présenter à sa place, que donner des leçons en ligne va les amener à la ruine, car s’il ne leur reste que la conduite, ils ne gagneront plus que trois euros de l’heure.
Vox clamantis in deserto, la loi va passer, circulez ! Enfin, si vous pouvez.
Voilà pourquoi cette semaine, vous avez été peut-être victime d’une opération escargot. Convaincu ? Nous non plus.
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