Les enquêtes publiques sur la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) ont démarré sur les tronçons Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, mais pas au Pays basque.
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Car ici, le tronçon Dax-Espagne a été différé à 2030. Les raisons officielles : manque de sous, et une saturation de la ligne existante.
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Ce qui en langage pompeux s'était soldé par une laconique "prise en considération des études d'élaboration des lignes ferroviaires".
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Ce qu’il faut savoir…
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Seulement voilà, en matière de saturation, comment dire, ce n'est pas vraiment le mot qui vient à l'esprit quand on regarde les chiffres du dernier rapport de l'Observatoire des trafics (26 juin 2014).
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Eux assurent que seul le nombre de TER a augmenté - de 34% - quand le trafic sur la ligne Bordeaux-Hendaye, et encore davantage pour les marchandises - a nettement diminué.
Le dernier recensement parle d'une baisse de 10% de moyenne par gare. Y compris "tras los montes" et en Hegoalde.
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Donc on renvoie tout projet aux calendes grecques, ou à la Saint-Glinglin au choix avec comme seul travail de vigilance pour le sous-préfet de veiller à ce que les 15 maires basques ne délivrent aucun permis d'urbanisme sur les zones autour du tracé de la LGV, considérées comme "sanctuarisées".
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Les anti demeurent particulièrement vigilants et ne baissent pas la garde.
Un sujet hautement polémique, qui n'a pas fini de faire couler de l'encre et grincer des dents...
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