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PRODUCTEUR DU JOURPlat Béroì met en valeur le Sud-Ouest

Portée par Maxime et Clément Labarrère, cette licence de marque regroupe entre 80 et 100 producteurs locaux pour mettre en valeur l’agriculture et les produits de la région.
Issu d’une famille d’agriculteurs de Coarraze, Maxime, l’aîné de la famille, a préféré laisser le soin de l’exploitation familiale à son petit frère Clément. Il n’en a pas pour autant renié ses racines, qui ont donné vie à un projet assez original : Plat Béroì (signifiant « plat joli » en occitan).

En fédérant les agriculteurs du Béarn et des territoires limitrophes, son idée est de rassembler un magasin de producteur et un restaurant cuisine simple et authentique, qui met en valeur les mets que l’on trouve dans les magasins. Le but ? Valoriser les productions locales, leurs métiers et leurs compétences.

C’est en 2019 qu’est né ce concept de Plat Béroì, avec un premier établissement (géré par le chef cuisinier Alan Lair). Un deuxième a été créé à Pau en 2021 (tenu par Mathieu Colin et le chef Maximilian Aynsley-Rigden), puis un troisième à Tarbes en avril 2022 (entre les mains de Maxime Borrell). Maxime Labarrère travaille ainsi en collaboration avec les différents gérants.

Partager la richesse gastronomique locale

« La force de Plat Béroì réside dans ces trois activités : un magasin de producteur, une restauration bistronomique à base de produits présents dans le magasin le midi et un bar-tapas en soirée, autour de planches à partager », souligne Maxime Labarrère.

Une centaine d’éleveurs et agriculteurs locaux collaborent avec cette licence de marque (des indépendants utilisent l’image de la marque et sont soumis à un cahier des charges défini par celle-ci) propose dans ses boutiques une large gamme de produits sucrés, salés, pièces de bouchers, cave, crèmerie, fruits et légumes pour certains…

Les véritables acteurs sont les agriculteurs et éleveurs...

Pour le fondateur de Plat Béroì, « les véritables acteurs sont les agriculteurs et éleveurs, qui font perdurer les savoir-faire et les valeurs de leur métier. Ce sont leurs produits et leur exigence de travail, qui font la richesse gastronomique de notre territoire ».

L’objectif de Maxime Labarrère est d’arriver à ouvrir trois établissements par an, avec une nouvelle ouverture dans le sud des Landes d’ici la fin de l’année. La création d’une centrale d’achat pour faciliter le travail des producteurs et des gérants en regroupant les commandes est également en projet. D’ici là, vous pouvez aller déguster sans modération les pépites des agriculteurs et éleveurs du Sud-Ouest.

Commentaires (1)


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Bernard Cazenave
il y a presque 2 ans -
On y mange très bien, bonne ambiance.L'orthographe correcte du nom est : Plat beròi. Adishatz

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