Au Pays Basque, 16 établissements sont concernés. La mobilisation est également importante sur les autres départements du bassin de l’Adour.
La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) a donc appelé à suspendre les activités du 3 au 5 juin, et jusqu'au 9 juin pour les urgences et la permanence des soins. Ce mouvement est "reconductible" et à durée indéterminée.
Les professionnels ont commencé à contacter les patients pour les déprogrammer afin que, le 3 juin, il y ait un minimum de patients hospitalisés. La Fédération précise que certaines activités sont aujourd’hui déficitaires, conduisant à la fermeture de services et de blocs opératoires qui ne sont plus rentables.
La FHP ajoute : « Il n’y a aucune différence entre les missions accomplies par l’hospitalisation publique et par l’hospitalisation privée au service des patients, à autorisation d’activité identique. Pourtant, en 2024, le ministre de la Santé a décidé d’augmenter quatorze fois plus les tarifs des hôpitaux publics que ceux des hôpitaux privés ».
Elle appelle à signer une pétition : « Ensemble, faisons entendre notre voix et défendons notre droit à des soins de qualité, accessibles à tous et partout sur le territoire ».
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