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La pédagogie des cubes immersifs de Virtuel Concept

Depuis Montesquiou, l’entreprise gersoise pionnière en la matière séduit de plus en plus le monde de l’enseignement et de la formation pour de multiples raisons. Explications avec Claude Belegou, co-fondateur avec Guy Sorbadère.
Le monde de la réalité virtuelle n’en finit plus de surprendre, mais le Concept Cube, capable d’accueillir cinq personnes simultanément, nous laisse sans voix. « C’est très vaste tout ce que l’on peut faire avec. Imaginez que l’on récupère un objet en 3D, quel qu’il soit, qu’on le fasse fonctionner, et que vous vous retrouviez physiquement dans l’hologramme à l’échelle 1 ! Vous pouvez ouvrir des tiroirs, déplacer les meubles, changer la couleur des murs… C’est une expérience incroyable ».

Appliqué au monde de l’enseignement et la formation, cela signifie par exemple que dans un CFA, les élèves peuvent mettre les mains dans le moteur d’une Ferrari ou de n’importe quelle autre marque, pour apprendre à le démonter, le remonter autant de fois que nécessaire, jusqu’à obtenir le geste juste et précis qu’ils devront adopter dans leur vie professionnelle.

On gagne un temps incroyable et surtout, on évite les erreurs 

« Il peut s’agir d’un moteur récent comme d’un très vieux modèle, puisque le même outil fait tout. Le fait d’avoir l’image, de pouvoir toucher, interagir, etc. rend la compréhension directe et permet de voir très vite ce qui ne va pas. On gagne un temps incroyable et surtout, on évite les erreurs. Et pour les CFA, plus la peine d’acheter un moteur de Peugeot, Renault,  Hyunday et autre marque pour les formations des apprentis. Au-delà des possibilités qu’offre le cube, il y a aussi une réelle économie par rapport à l’énergie ou la sécurité que cela représente, et qui entre dans la RSE des entreprises ».

©Virtuel Concept

Dans d’autres domaines professionnels, on peut par exemple se retrouver en immersion dans un projet architectural situé à des milliers de kilomètres, ou, encore, plus spectaculaire, visualiser le résultat d’un scanner et observer une tumeur cancéreuse en médecine, tout en étant “physiquement” dans le corps grâce au choix de l’échelle.

« Il y a deux ans, nous avons développé une application avec le lycée de Beaumont de Lomagne et le Syndicat des foreurs géotechniques. Elle a donné lieu à un examen qui n’existait pas jusque-là, et à l’ouverture de deux sections de foreurs géotechniques par le biais de la réalité virtuelle » souligne Claude Belegou.

Nous assurons la formation des enseignants qui seront ensuite aptes à en faire de même auprès des élèves 

« Nous travaillons beaucoup avec l’École des Mines, l’ENIT de Tarbes, l’Université Paul Sabatier, les écoles d’ingénieurs… Les INSA de Toulouse, Strasbourg et Valenciennes se sont tous équipés d’un cube en décembre dernier. Nous assurons la formation des enseignants qui seront ensuite aptes à en faire de même auprès des élèves ou d’autres enseignants, tout en restant bien sûr à leur disposition ».

À Auch, c’est au Campus des Métiers du BTP et du numérique qu’a été tout récemment livré un cube comprenant onze projets, à la demande du Lycée du Garros.

En 2023, l’entreprise gersoise qui compte parmi ses clients Saint-Gobain, la SNCF et autres noms prestigieux, va ouvrir une agence à Toulouse, Paris et Marseille. 

©Virtuel Concept

« Nous avons développé Virtuel Concept en 2017 avec mon associé Guy Sorbadère en parallèle de nos entreprises, mais ça a vite pris le dessus et nous avons dû embaucher. Une levée de fonds nous a permis de recruter quatre salariés de plus en ce début d’année, et nous avons encore besoin de quatre compétences assez rapidement, d’autant qu’il y a une formation en interne de trois mois. Nous recherchons des profils bien définis d’ingénieurs développeurs codeurs en informatique, et de Master en Design 3D ».

L’appel est donc lancé, à vos CV !

Voir le site internet de virtuel concept 32

Marielle Fourcade

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