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Cooliving : pour un « coliving 2.0 »… à la cool

Avec son concept de colocation affinitaire, la jeune pousse veut investir un créneau porteur en s’appuyant sur des « formules logement » accessibles et originales…
Cooliving
L’entreprise, qui peut compter sur le soutien du groupe de promotion immobilière Essor, a inauguré récemment sa première coloc à Pau, en partenariat avec l’ESC, dont elle loge des étudiants. Mais d’autres projets sont déjà dans les tuyaux...

Alors que l’offre de coworking se développe rapidement, sous l’impulsion d’acteurs isolés ou de groupes comme Accor, le concept de « co-living » pourrait bien lui emboîter le pas dans les prochaines années.

C’est là-dessus que table en tout cas Mehdi Toullec, jeune diplômé de l’ESC Pau (2015), qui préside la SAS Cooliving, créée il y a un an, et qui s’est associé dans son projet au groupe de promotion immobilière Essor, que dirige l’entrepreneur David Pouyanne.

Et ce concept tout frais de « colocation affinitaire » est en train de prendre une tournure très concrète, puisque Cooliving vient tout juste d’ouvrir à Pau (rue d’Étigny, en centre-ville) son premier lieu de vie communautaire, qui a impliqué la réhabilitation d’un immeuble de 280 m2.

Dans celui-ci ont été ménagées 9 chambres meublées de 9 à 12 m2, autour d’espaces mutualisés tels que cuisine, salle à manger, salon, bibliothèque, foyer, espace de coworking et même… salle de cinéma. Cette première « coloc » accueille des étudiants de l’ESC Pau Business School, partenaire du projet, ainsi que de jeunes actifs.

Des étudiants, mais pas seulement…

Les colocataires, pour un prix de départ de 490 euros par mois, disposent d’une chambre meublée en centre-ville, tous frais payés (électricité, eau, charges, internet, TV, Netflix). Ils peuvent par ailleurs accéder à toute une série de services optionnels et d’avantages négociés avec des partenaires comme CGR, Please (service/appli de livraison de repas), des commerces de quartier, des salles de sport, etc.

Cooliving est intervenu en amont de la sélection des candidats, qui par un système de cooptation ont complété eux-mêmes leur petit groupe de « coolivers ».

« Ce premier projet, qu’on peut qualifier de pilote, va nous servir à démontrer la viabilité du modèle économique, ainsi que sa compétitivité par rapport à l’offre de logement classique, détaille Mehdi Toullec. Car notre tarif, marge comprise, n’équivaut finalement qu’à la location d’un studio de 25 m2 sur Pau, sans les services ni le cadre de vie ».

Un cadre dont la mutualisation permet en d’autres termes d’abaisser les coûts sans rogner sur le confort.

L’expérience devrait faire des petits, puisque d’autres projets du même type sont déjà dans les tuyaux. « Des projets plus importants en termes de taille, et qui ne s’adressent pas nécessairement qu’au monde étudiant », prévient le jeune dirigeant.

Le concept peut théoriquement concerner « toutes les catégories de personnes, pourvu qu’elles aient une nature sociable ou éprouvent un sentiment d’appartenance à un groupe défini ».

Typiquement, il pourrait donc se décliner dans l’univers des « startupers », des artistes, des collaborateurs d’entreprises, etc. La mission de Cooliving, à ce titre, sera donc à terme d’adapter des lieux de vie pour tous types de communautés créées par affinités thématiques.

Et, comme à Pau, de participer à sa manière à la redynamisation des centres-villes…

Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici

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https://vimeo.com/293909158

Photos : Franck Brouillet

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