Les dirigeants du club basque n’ont donc pas convaincu les gendarmes financiers du rugby professionnel, la DNACG. C’est cependant une demi surprise puisque, comme nous en avons déjà parlé, les conflits au niveau des dirigeants et des actionnaires, se sont enchaînés ces derniers mois. De quoi fragiliser la position du club et lui faire perdre sa crédibilité auprès des autorités de l'ovalie.
Le BOPB devait à la fois convaincre, preuves à l'appui, qu'il était en mesure de combler le trou de cette saison (près de 500.000 euros) et à la fois rassurer sur le budget 2018-2019 en apportant des garanties sur les moyens qui seront apportés pour compenser le retrait de Cap Gemini. Soit un montant total à trouver estimé à plus de 1,5 million d’euros avec des garanties pour couvrir le double.
Benjamin Gufflet
Visiblement les garanties avancées par les dirigeants actuels n’ont pas été suffisantes aux yeux de la LNR. S’il veut éviter cette rétrogradation qui aurait des conséquences très lourdes, le BO, club historique du rugby français (5 fois champion de France), n’a qu’une semaine pour faire appel et changer son fusil d'épaule pour être en mesure d'apporter les fonds et garanties nécessaires afin de faire changer d’avis la DNACG. Pas simple !
Actuellement, c’est le tandem Ledoux-Gufflet qui tient les commandes du BOPB. Face à eux : d'une part, les historiques du club autour de Serge Blanco et de Nicolas Brusque, tous deux anciens présidents du Biarritz Olympique ; d'autre part, des investisseurs basés à Hong-Kong avec en première ligne la famille Gave (qui a des attaches de très longue date dans la région) et Jean-Baptiste Aldigé.
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Nicolas Brusque[/caption]
Est-ce que le milliardaire Bruno Ledoux, à la tête notamment de nombreux médias, mettra la main à la poche pour apporter les fonds personnels et éviter le pire ?
Ou bien, est-ce que les historiques et la famille Gave vont s'entendre et pouvoir reprendre rapidement les commandes ? Dans ce cas, on sait qu'ils seraient certainement en mesure de débloquer les financements indispensables.
Le maire Michel Veunac veut favoriser cette deuxième solution en demandant au tandem Ledoux-Gufflet de passer la main.
Le BOPB aura une semaine pour faire appel, à partir de la réception de la notification de relégation signé par la LNR. Une assemblée générale du club est annoncée pour le 6 juin prochain. Les acteurs de ce scénario catastrophe devront y faire valider un plan solide pour sauver le club du naufrage qui l'amènerait à descendre chez les amateurs.
La course contre la montre est lancée !
Cette rétrogradation ferait le bonheur de l’US Dax qui pourrait ainsi, une nouvelle fois, échapper à la Fédérale 1 sur le tapis vert.
A suivre…
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