Créé en 1986 par l'OMS, ce label est officiellement introduit sur le territoire français en 1990. Il a alors deux objectifs majeurs : soutenir et développer un réseau national, en lien avec les objectifs européen, et permettre une coopération entre les différentes villes membres.
« Le principe de ce dispositif est de susciter une prise de conscience, et surtout d’inciter à agir en santé, à travers toutes les politiques publiques, et à tous les échelons du territoire », développe l'institution, dont le slogan « Penser globalement, agir localement » prends alors tout son sens.
Les communes souhaitant rejoindre ce réseau doivent répondre à de nombreux pré-requis. On parle alors d'une politique d'amélioration constante de la qualité de l'environnement, de la favorisation du développement d'une communauté solidaire, d'actions en faveur de la santé et contre les inégalités, d'une économie diversifiée, et d'un accès important à la culture.
« Vouloir une société en bonne santé nécessite d’agir conjointement dans de multiples domaines, qu’il s’agisse des transports, de l’habitat ou de la cohésion sociale, et de construire des réponses avec les acteurs et les habitants du territoire », continue le label.
Depuis le 22 mars dernier, Jurançon a rejoint ce cercle de 94 villes françaises, réparties dans l'Hexagone, mais aussi dans les DOM-TOM. La commune béarnaise, plus petite du dispositif français, rejoint donc Biarritz, labellisée en 2017.
Entre-elles, les communes pourront échanger leurs expériences, projets et données, organiser des rencontres et éventuellement des actions communes, avec le soutien direct de l'Organisation mondiale de la santé.
Pour Jurançon, très impliquée dans ces missions solidaires, notamment par l'intermédiaire du Centre communal d'action sociale (CCAS), c'est une vraie récompense.
Une première réunion importante a été organisée le 31 mars, durant laquelle les élus développeront, devant des représentants du département et de la région, les actions imaginées en faveur du sport santé.
Le reste de l'année 2021 sera orientée autour de grandes campagnes de prévention, avant de véritablement se lancer dans le grand bain, avec des projets qui s'étaleront jusqu'à au moins 2024.
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