Les candidats ont commencé par s’inscrire en ligne, sans avoir besoin de présenter un CV ou d’exprimer leur motivation. Il fallait simplement être âgé de 16 ans et avoir effectué sa classe de troisième.
Ce sont ensuite les recteurs et les préfets qui ont procédé à la sélection des jeunes parmi les volontaires, pour chacun des départements pilotes. L’objectif affiché était de créer un panel représentatif de la jeunesse de chaque territoire avec « des jeunes scolarisés, des apprentis, des décrocheurs, des jeunes en situation de handicap ».
Le coup d’envoi de ce dispositif vient donc d’être donné. Le Service national universel comprend deux phases : la première (obligatoire) sur une durée allant jusqu’à un mois ; la deuxième (facultative) s’étalant sur une période de trois à douze mois.
Les volontaires retenus sont hébergés dans des internats ou des bâtiments de l’armée et sont encadrés par des militaires et des éducateurs rémunérés. Pour les Hautes-Pyrénées, c’est l’Association Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public qui a été chargée de l’hébergement, dans son centre de vacances d’Artigues-Campan.
Les jeunes sont en uniforme et commenceront la journée par « le salut au drapeau et le chant de l’hymne national ». Un bilan de santé, un bilan de compétences et des tests de français sont prévus.
Les participants seront formés aux premiers secours, à appréhender des situations d’attentat ou de catastrophe naturelle. Il est également prévu des sessions sur la protection de l’environnement ou les valeurs de la République.
La seconde phase de ce premier test du SNU se déroulera de juillet 2019 à juin 2020. Les jeunes participeront alors à une mission dans une association ou dans une collectivité locale, pendant quinze jours consécutifs ou avec des heures réparties tout au long de l’année.
En Bigorre, les jeunes ont été accueillis par le préfet Brice Blondel, le colonel Hervé Latkowski, et le directeur académique Thierry Aumage. Pendant leur séjour, les jeunes volontaires vont aussi visiter Gavarnie et le Parc national des Pyrénées, ainsi que le pic du Midi. Ils auront aussi l’occasion de visiter un régiment, mais aussi de profiter de la Fête de la musique.
A terme, 800.000 jeunes devraient être concernés chaque année, par classe d’âge.
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